In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 17 décembre 2023

G. Cummings - New York (2019)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe irlandais, résident à Toronto, Gary Cummins que j'ai découvert avec ses séries Astrophotography et Abandoned.

G.C. - série Abandoned (2020)

dimanche 30 avril 2023

Evelyn Hofer - Dublin (1966)

Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés de la photographe germano-américaine Evelyn Hofer (1922-2009).

E. Hofer - New York

dimanche 10 avril 2022

H.P. - Under the El, NYC (1949)

Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe documentaire américain Homer Page (1918-1985), qui a étudié l'art et la psychologie sociale à l'UCLA puis à Berkeley.
Son travail souvent sous-estimé est aujourd'hui presque oublié.

H. Page - New York (1949)

dimanche 30 décembre 2018

Andy Levin - New York (1978)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe américain Andy Levin (b.1950).
Photographe contributeur de Life Magazine dans les années 80, alors qu'il résidait à New York, son travail est paru dans de très nombreuses autres publications, du National Geographic à Fortune en passant par Paris Match, le Village Voice, Forbes, Jazz News, etc..., etc...

Andy Levin - Chowpatty, India (nd)
"My mission is to capture the vitality of the human experience and to present it on paper in a visually compelling manner. As a photographer I work with daily life, ritual, and celebration within which I look for moments of insight or higher meanings."
En 2004 il s'installe en Nouvelle Orleans où il va documenter, un an plus tard, la catastrophe causée par le cyclone Katrina; les clichés du typhon et de ses conséquences font aujourd'hui partie de la collection permanente du New Orleans Museum of Art.

dimanche 21 janvier 2018

J. Heiden - New York (2014)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés de la photographe américaine Jamie Heiden, dont je ne sais pas grand chose sinon qu'elle vit avec sa famille et sa petite ménagerie dans une ferme du Wisconsin.
Sur son site, ICI, elle évoque l'importance de son travail à l'ordinateur, et les multiples manipulations numériques auxquelles sont soumises ses photographies originales.

J. Heiden - Tree (2014)
I really do get the most satisfaction out of the beginning moment, the moment the shutter is released. From there utilizing tools on my computer; my virtual darkroom, I add layers of virtual images - sometimes creating a new reality but more often just showing a little slice of what I saw at that moment in time. It's the texture, color and depth that are my drivers. Simplicity is my inspiration, story is my goal.I love an open horizon or a lone tree, an abandoned house or an aged barn. It's this simplicity that more effectively sets the stage for narrative to begin inside the viewer's mind.
I hope my images start a story, make you stop and think of someone, someplace or sometime.

samedi 4 novembre 2017

Tom Bob
Une image et des mots. Une oeuvre du street-artist américain Tom Bob, que j'ai récemment découvert et dont je ne sais pas encore grand chose mais dont on peut voir davantage ICI.
Depuis quelques mois, les passants découvrent dans les rues de New York ses détournements pleins d'humour et de poésie des matériels urbains les plus triviaux - bouches d'égout, compteurs électriques, tuyaux en tous genres.
 Cette poésie-là est-elle une transfiguration de la réalité pour en révéler la magnificence, telle que la traquait Francis Ponge dans Le parti pris des choses ?
Non sans doute, puisque le poète s'en tenait à la dire telle qu'elle est, quand le travail de Tom Bob est plutôt une mise à distance de cette réalité derrière des artifices qui en dissimulent la laideur. Mais peu importe... Les lignes qui suivent sont du poète et elles parlent des montres "dont le principe est fait de roues qui tournent à des très inégales vitesses, quoiqu'elles soient agies par un unique moteur."

dimanche 21 juillet 2013

D. Lyon - Big Barbara, Chicago (1965)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe américain Danny Lyon (b.1942).
Très engagé, diplomé de l'Université de Chicago en Histoire et Philosophie, il a largement documenté les principaux événements relatifs aux campagnes du Civil Rights Movement auxquel il s'est impliqué à partir de 1962.

D. L. - West 39th Street, NYC (1980)
C'est à la suite de son travail sur le Outlaws Motorcycle Club, des bikers de Chicago de qui il a partagé la vie de 1963 à 1967, qu'il est invité à rejoindre Magnum Photos.
Tout le travail de Danny Lyon est marqué par son adhésion aux principes du New Journalism ; à la différence du journalisme traditionnel dans lequel le professionnel s'efface derrière les faits, celui-ci se caractérise par une approche subjective, immersive, et même "littéraire" du sujet traité.
I feel totally responsible for what I see. I feel totally responsible for what I photograph.
You put a camera in my hand, I want to get close to people. Not physically close, emotionally close, all of it.

dimanche 16 octobre 2011

Ernst Haas - New York (1970)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de l'autrichien-américain Ernst Haas (1921-1986). En 1947, Haas vit encore en Europe où il collabore au magazine Heute, et alors qu'il est en repérage dans Vienne pour un shooting de photos de mode, il tombe fortuitement sur le retour de prisonniers de guerre. Cela donnera le photo-reportage Homecoming, qui va inciter Robert Capa à l'inviter à rejoindre l'agence Magnum, créée au sortir de la guerre, aux côtés d'Henri Cartier-Bresson et de David Seymour.

Ernst Haas - Homecoming (1947)
C'est encore grâce à Capa qu'il rejoint New York en 1950 où il va documenter l'arrivée d'immigrants, comme lui, à Ellis Island. Puis ce sera l'entrée fracassante en 1953 dans le monde de la photographie couleur, dont il sera un des grands pionniers, avec sa série sur New York pour Life Magazine : New York, A magic city.. 
"I am not interested in shooting new things.. I am interested to see things new", a-t-il dit un jour.

Et le reste, comme disent les anglo-saxons, is history..

dimanche 24 juillet 2011

Stanley Kubrick - New York (1940's)

Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés de l'américain Stanley Kubrick (1928-1999), d'abord jeune prodige de la photographie avant de devenir cinéaste génial.

S. Kubrick - Shoe shine boy (1947)

À l'âge de 17 ans, plutôt que d'entrer à l'université, il décroche un job de photographe maison au prestigieux magazine new yorkais Look.
Des artistes, et donc de lui-même, Kubrick disait la chose suivante : Je ne pense pas qu'ils aient quelque chose de particulier à dire. Je pense qu'ils ont quelque chose qu'ils ressentent. Et ils aiment la forme de l'art : ils aiment les mots, ou l'odeur de la peinture, ou les images celluloïdes ou photographiques et travailler avec des acteurs. Je ne pense pas qu'un artiste véritable ait jamais été orienté par autre chose que sa propre vie intérieure, et la récompense est dans l'excitation de créer quelque chose qui est vivant et résonnera en d'autres personnes.

dimanche 14 mars 2010

H.Levitt - New York (1940)

Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés de la photographe américaine Helen Levitt (1913-2009). Native de New York - qui nourrira son travail tout au long de sa longue vie -, elle abandonne ses études au sortir du lycée et, à 17 ans, elle apprend le métier auprès d'un photographe commercial du Bronx.

Je sortais et je photographiais, je suivais mes yeux ; ce qu'ils voyaient j'essayais de le capturer avec mon appareil, pour que d'autres le voient

H.Levitt - New York (1938)

Elle rencontre Henri Cartier-Bresson et Walker Evans dont elle sera l'assistante en 1938 et 1939, notamment sur un projet documentaire dans le métro new-yorkais, appareil caché sous le manteau. Leur approche et leurs méthodes, la rigueur documentaire de Evans et la recherche de "l'instant décisif" chez Cartier-Bresson, vont avoir une influence déterminante sur son travail.                                                                                                                                        Elle photographie les enfants des quartiers pauvres, ceux de Harlem, de Brooklyn, et du Lower East Side, pour porter témoignage de leur culture, de leurs jeux et des éphémères dessins à la craie dont ils parent les murs et les trottoirs. Ce travail fournira la matière à une de ses séries les plus célèbres, publiée dans un livre intitulé In the street : Chalk Drawings and Messages, New York  City 1938-1948.

Tout ce que je peux dire à propos du travail que j'essaie de faire, c'est que l'esthétique est dans la réalité elle-même.

dimanche 15 mars 2009

H.Feinstein - Storefront, NYC (1951)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe américain Harold Feinstein (1931-2015). Venu très tôt à la photographie, il est à l'âge de 17 ans le plus jeune membre de la Photo League, un collectif de photographes réuni à New York autour des mêmes convictions et préoccupations sociales et artistiques, émanation plus ou moins vague du mouvement et de l'association communistes allemands Arbeiterfotografen et WIR (cet acronyme pour Workers International Relief signifie "nous" en français). Le photographe Eugene Smith, profondément attaché à la valeur de témoignage de la photographie, a dit de lui qu'il était un des rares à révéler, avec tant de force et d'honnêteté, ce qui pour lui relevait de l'ordinaire.

H.F. - Girl with horse (1950)

J'aime beaucoup la photo de cette petite fille qui, le sourcil froncé et les bras ramenés sur la poitrine, semble ne pas se fier à l'oeil doux de ce colosse. Peut-être en a-t-elle la même appréhension que Churchill, qui n'aimait pas cet animal dangereux aux deux bouts et inconfortable au milieu...

dimanche 17 août 2008

L.F. - New York, bridge at night (1947)

Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe américain Louis Faurer (1916-2001). Natif de Philadelphie, il commence sa carrière comme illustrateur de mode avant de se tourner vers la photographie dans les années 40. Son travail nous donne souvent à voir des clichés spontanés de citadins ordinaires, capturant la beauté et la tragédie de la vie urbaine. 
"I'm looking for something else in a photograph than just somebody walking across the street. I'm looking for a photograph that has emotional content".

L. Faurer - New York (1940s)
Au nombre de ses influences, on peut citer Eugène Atget, photographe des rues parisiennes au début du 20e siècle et à qui je pourrais consacrer tout un blog ; Walker Evans, dont il admirait le style documentaire et la capacité à saisir l'essence de la vie américaine pendant la Grande Dépression ; Henri Cartier-Bresson bien sûr et Saul Leiter dont il était l'ami ; mais aussi le peintre expressionniste abstrait Willem de Kooning pour son exploration des états émotionnels.
Bien qu'ayant été publié par divers magazines, comme Harper's Bazaar et Life, et inclus dans plusieurs expositions collectives au MoMA, sa notoriété est demeurée discrète sa vie durant et ce n'est que depuis peu que ses photographies commencent à être exposées dans des manifestations majeures autour du monde. Pour son compatriote Joel Meyerowitz, qui bien sûr sera présenté ici, les photos de Louis Faurer sont comme des tableaux de Hopper amenés à la vie. Son travail a une qualité cinématographique à la fois intime et universelle.

JP4 ICI