In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 23 février 2025

G. Cummins - Toronto (2022)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe irlandais Gary Cummins, déjà présenté en décembre 2023, et dont je sais toujours aussi peu. Deux images où la ville apparaît sous un prisme à la fois irréel et cinématographique.
Dans la première, le brouillard dense et la lumière incandescente donnent à la scène une dimension presque dystopique : on y devine une ville en expansion, comme avalée par ses propres constructions, dans une atmosphère à la fois apocalyptique et futuriste.

G.C. - Toronto (2020)
La seconde image repose sur un contraste d’éclairages : la lumière froide des néons des tours s’oppose aux reflets chauds des lampadaires et des vitrines. Cette tension colore toute la composition — entre la froideur de l’environnement et une vitalité discrète, presque souterraine. Au centre, la silhouette d’un passant paraît absorbée par la perspective, perdue dans cette géométrie urbaine qui attire le regard vers le point de fuite. On pense à certaines scènes de films noirs ou de récits cyberpunk : la ville y devient décor et personnage à la fois, miroir d’un monde où l’humain semble encore résister, minuscule mais présent.

dimanche 17 décembre 2023

G. Cummings - New York (2019)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe irlandais Gary Cummins, que j’ai découvert d’abord avec ses séries Astrophotography et Abandoned.
Son travail va de l’astrophotographie aux portraits colorés, en passant par la photographie urbaine, de rue ou à grande vitesse. Je pense avoir déjà eu l’occasion, dans ce blog, de dire que je ne suis pas très sensible à la photographie d’art ; une bonne partie de ce qu’il fait m’échappe donc.
J’ai en revanche beaucoup aimé la série qu’il a consacrée à Toronto, où il vit aujourd’hui – sa façon de jouer avec la géométrie, la symétrie et les lignes architecturales crée des compositions à la fois puissantes et intrigantes, qui mettent en relief la présence fragile de l’homme face à l’ampleur de ses constructions ; elle fera sans doute l'objet d'une future publication.

G.C. - série Abandoned (2020)
Photography for me is a means of meditation. A way to engage both myself and the world around me. Taking it all and expressing it through images.
Parallèlement, il travaille dans l’industrie de la construction et profite de ses temps libres pour explorer, photographier et tester de nouvelles techniques. Il a collaboré avec des marques comme Volkswagen et Chrysler et été publié dans National Geographic ou Lonely Planet. Mais ce qui reste au cœur de son travail, dit-il, c’est ce désir simple : sortir, explorer, découvrir, même dans son propre jardin – « We are all explorers! Never stop! »

Albert Rieger - Clair de lune Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre et photographe autrichien Albert Rieger (1834-1905), form...