In girum imus nocte et consumimur igni

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samedi 18 avril 2009

Fellini - Roma (1972)

Une image et des mots. Revu pour la Xième fois le Roma (1972) de Fellini, dont voici une capture d'écran ; il s'agit de la scène du défilé de mode ecclésiastique au Vatican, visible ICI dans son intégralité.

Pour aller avec, quelques lignes de l'essai Anarchie et christianisme (1988), de Jacques Ellul.

Toutes les Églises ont scrupuleusement respecté et souvent soutenu les autorités de l'État, elles ont fait du conformisme une vertu majeure, elles ont toléré les injustices sociales et l'exploitation de l'homme par l'homme (en expliquant pour les uns que la volonté de Dieu était qu'il y ait des maîtres et des serviteurs, et pour les autres que la réussite socio-économique était le signe extérieur de la bénédiction de Dieu), elles ont aussi transformé une parole libre et libératrice en morale...
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La première constatation fondamentale, c'est que toutes les religions quelles qu'elles soient sont à l'origine de guerres, de conflits, qui finalement sont beaucoup plus graves que les guerres purement politiques ou arbitraires des souverains, puisque, dans ces guerres provoquées par la "religion", c'est la question de la Vérité qui est devenue centrale : l'adversaire devient l'incarnation du Mal et du Mensonge, donc il doit être totalement éliminé.

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