In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
eiπ + 1 = 0
Affichage des articles dont le libellé est edward steichen. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est edward steichen. Afficher tous les articles

dimanche 14 juillet 2024

W. Ronis - Belleville, Paris (1947)
Le vide-grenier du dimanche. Deux cliché du photographe français Willy Ronis (1910-2009), déjà présenté en septembre 2009.
Grande figure de la photographie humaniste, Willy Ronis fait ses débuts dans la photographie à l'âge de 18 ans, d'abord en dilettante, puis à partir de juin 36 comme reporter-photographe indépendant. C'est un mois après, à l'occasion du défilé pour la victoire du Front Populaire rue Saint-Antoine, qu'il prend ce cliché d'une petite fille coiffée du bonnet phrygien ; c'était le 14 juillet 1936.

W.R. - Victoire du Front Populaire (1936)
Désormais, Willy Ronis ne cessera de documenter les mouvements sociaux et les petites luttes du quotidien, en posant toujours un regard digne et profond sur ses "frères humains" ; des vies difficiles, mais pleines d'espoir, de force et de ferveur.
Willy Ronis sera choisi par Edward Steichen (voir mars 2010) pour figurer dans sa grande exposition itinérante The Family of Man, montée en 1955 pour célébrer l'universalité de l'aventure humaine.

dimanche 14 août 2022

Nina Leen - Ice (nd)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés de la photographe américaine d'origine russe Nina Leen (1914-1995). D'abord passionnée par la photographie animalière, elle se consacre ensuite à la photographie de mode et devient en 1944 l'une des premières photographes féminines à rejoindre le magazine Life.

N.L. - Young boy, NYC (1944)
Le titre complet de la seconde photographie est Young boy reading comics with a dog, NYC
Deux de ses clichés ont été sélectionnés par Edward Steichen (voir mars 2010) pour figurer dans la légendaire exposition The Family of Man : 503 images de 273 photographes originaires de 68 pays.

dimanche 22 mars 2015

Arthur Leipzig - Rain (1945)

Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe américain Arthur Leipzig (1918-2014). 
Membre de la Photo League, ayant abondamment documenté la vie dans les rues de New York, il est en 1955 invité à participer à la monumentale exposition d'Edward Steichen au MoMA - ensuite itinérante - The Family of Man.

A.L. - Chalk games (1950)








The city was my home. As I look back at the work I did during that period I realize that I was witness to a time that no longer exists, a more innocent time.
[.....] Of course the "good old days" were not all sweetness and light. There was poverty, racism, corruption, and violence in those days, too, but somehow we believed in the possible. We believed in hope. Arthur Leipzig, Introduction à son ouvrage Growing up in New York (1995).

dimanche 18 avril 2010

W.M. - Boy with butterfly (1966)

Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photojournaliste américain Wayne Miller (1918-2013).
Formé à l'Art Center School de Los Angeles, il rejoint la Navy en 1942 et, incorporé dans l'unité d'Edward Steichen (voir mars 2010), il va documenter la guerre du Pacifique jusqu'à Hiroshima.
Après la fin de la guerre, et jusqu'au milieu des années 50, Miller  travaille au côté de Steichen comme co-conservateur de la monumentale exposition itinérante The Family of Man (voir publication du 28 mars dernier).

W.M. - Hand wound (c.1942)
Tous deux considèrent la photographie comme un moyen d'aider les hommes à se comprendre, à collaborer entre eux, un outil capable "d'expliquer l'homme à l'homme".
Wayne Miller rejoint l'agence Magnum en 1958, puis, à partir des années 70, il va s'intéresser aux problèmes liés à l'exploitation forestière. Dès lors, et jusqu'à la fin de sa vie, l'essentiel de son travail sera consacré à la sensibilisation du public, en particulier le jeune public, aux questions environnementales.

dimanche 16 novembre 2008

Tore Johnson - Paris (1950)

Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe suédois Tore Yngve Johnson (1928-1980), qui fut l'un des membres du collectif Ten photographers, créé en 1958. 
Mais auparavant, au début des années 50, Tore Johnson séjourne à Paris en compagnie d'autres photographes suédois ; et ces deux documents, au réalisme tout empreint de poésie, en sont un beau témoignage.

T. Johnson - Paris (1950)
Avant ce séjour parisien, à la fin des années 40 et donc avant qu'il ne devienne indépendant, il avait été l'assistant de deux de ses compatriotes : le grand photographe de presse Karl Werner Gullers - dont l'un des clichés fut choisi par Steichen pour sa monumentale exposition The Family of Man -, et Sten Didrik Bellander, figure majeure de la photographie suédoise qui fut lui-même assistant de Richard Avedon à l'occasion après guerre d'un séjour d'un an à New York.

JP4 ICI