In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
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dimanche 28 février 2010

A.L. - The Tron Steeple, Glasgow (1927)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de l'écossais Andrew Law (1873-1967). Une bourse de la Glasgow School of Art, où il recevait l'enseignement de Francis Newbery, lui permit en 1896 de passer six mois à Paris, pour y prendre des cours à l'académie Delécluse, et y suivre l'enseignement de l'américain Robert Henri (lui-même élève de Bouguereau).

A.L. - Waterloo Street, Kilmarnock

Portraitiste réputé, qui travaillait beaucoup sur commande, il s'est aussi attaché à peindre les rues et les environs de Kilmarnock, la petite ville du nord-ouest de l'Écosse où il a grandi et étudié avant de partir à la Glasgow School of Art.
Très discret, autant que modeste, Andrew Law n'a pratiquement jamais exposé en dehors de Glasgow, et il a été décrit comme "one of the Scotland's unsung heroes of the art world."

dimanche 21 février 2010

D. Stock - James Dean (1955)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés de l'américain Dennis Stock (1928-2010), membre depuis 1951 de la prestigieuse agence Magnum.
Connu pour ses reportages sur le monde du jazz et ses portraits de James Dean, à qui le liait une étroite amitié, Dennis Stock a abondamment documenté l'esprit de contestation qui soufflait sur la Californie hippie de la fin des des années 60.

D. Stock - San Diego Coastline (1968)

J'ai eu le privilège de voir une grande partie de la vie à travers mes objectifs, faisant de ce voyage une expérience éclairée. J'ai principalement mis l'accent sur les réactions positives au comportement humain, et sur une profonde attirance pour la beauté de la nature.

samedi 20 février 2010

Ignacio de Loyola - Exercitia Spiritualia
(1676)
Une image et des mots. L'image est une gravure extraite des Exercices spirituels (1676), de Ignacio de Loyola.
Les mots sont un passage de La main (1967), du philosophe Jean Brun.

Ainsi en va-t-il de chacun de nos gestes, la main qui les accomplit met notre signature indélébile au coeur de ce qui nous entoure, car, chaque fois, nous pouvons provoquer chez autrui la blessure qui le ronge ou lui apporter le message qui le sauve.
Une main qui se tend ne s'immisce pas impunément dans la chaîne des êtres ; elle se charge du poids de ce qu'elle vient d'inscrire à tout jamais dans la trame du temps.
TC1

ICI

dimanche 14 février 2010

S. Ghadirian - Be colourful
(2002)
Le vide-grenier du dimanche. Par ses photographies - et particulièrement celles de la série Like everyday ("Domestic life") réalisée en 2000-2002 -, l'artiste iranienne Shadi Ghadirian questionne la condition féminine et ouvre un double débat : celui d'une expression féministe dans un pays où la femme ne peut être photographiée sans son voile, et celui de l'irruption du voile dans l'espace public occidental.

S. Ghadirian - Like everyday (2001)
" Il n'est pas facile d'être une femme; il est encore moins facile, en Iran, d'être une femme photographe qui travaille sur la condition féminine. Pour donner vie à ses idées, il faut avancer masquée. Le rêve de travailler pour l'amélioration de notre condition se heurte au fait même d'être femme."
TW1

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dimanche 7 février 2010

J.G. Meyer - Listening at the door (1866)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre allemand Johann Georg Meyer von Bremen (1813-1886), un représentant de l' École de Düsseldorf.
Ce courant, émanation du romantisme allemand, aura une influence significative sur l'école paysagiste américaine de la Hudson River.

J.G. Meyer - Sleeping beauty
(1867)

À partir de 1833 il étudie à l'Académie des beaux-arts de Düsseldorf où il suivra l'enseignement de Wilhem von Schadow et de Karl Sohn.
Après avoir d'abord pris ses sujets dans les scènes et personnages bibliques, Meyer von Bremen s'est ensuite attaché à représenter avec beaucoup d'empathie des moments de la vie domestique paysanne.
C'est cet aspect de son oeuvre que j'ai choisi de présenter aujourd'hui.