In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
eiπ + 1 = 0
Affichage des articles dont le libellé est école de düsseldorf. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est école de düsseldorf. Afficher tous les articles

dimanche 26 février 2023

L.M. - Pêcheurs en hiver

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre allemand Ludwig Munthe (1841-1896). Né en Norvège, il suit d'abord à Bergen l'enseignement de Franz Schiertz, avant de s'installer à Düsseldorf où il sera à la Kunstacademie l'élève du peintre paysagiste Albert Flamm ; c'est à cette École de Düsseldorf que Munthe est communément rattaché.

L.M. - Paysage d'hiver (1863)
Ludwig Munthe est avant tout un peintre de paysage avec staffage, et les personnages paraissent donc souvent secondaires dans un grand nombre de ses compositions ; c'est une des raisons pour lesquelles j'aime particulièrement cette représentation de pêcheurs au rivage.

dimanche 8 juillet 2018

H.M. - Nuit de clair de lune (1883)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre finlandais Hjalmar Munsterhjelm (1840-1905), associé au romantisme tardif. Formé par Oswald Achenbach puis par Hans Gude (voir mai 2015), on retrouve dans ses toiles l'influence de l'école de Düsseldorf, qui ne voyait pas tant le paysage comme un simple sujet documentaire que comme un moyen d'exprimer des sentiments.
Ce qu’il peint, ce sont surtout des scènes de nature finlandaise : vastes forêts, lacs gelés, couchers de soleil, brumes d’automne... 

H.M. - Route en Finlande (1965)
La peinture de paysage, en tant que genre autonome, ne s’est pas imposée d’emblée dans l’histoire de l’art occidental.
Longtemps reléguée au rang de décor secondaire dans les scènes religieuses ou mythologiques, elle ne devient un sujet en soi qu’au fil d’un long processus, à la fois culturel et esthétique. C’est dans l’Europe du Nord, au XVIIe siècle, que cette transformation s’amorce véritablement : des artistes flamands et hollandais commencent alors à explorer les paysages pour eux-mêmes, sans autre justification narrative. Le regard porté sur la nature change ; ce n’est plus seulement un décor, mais un motif en soi digne d’attention, voire de contemplation.
Dans ce contexte, les écoles du Nord de l’Europe – des Pays-Bas à la Scandinavie – jouent un rôle majeur dans l’émergence d’une sensibilité nouvelle, attachée aux effets de lumière, aux atmosphères, à la solitude des ciels ou à la simplicité d’une plaine. La tradition nordique du paysage se distingue par cette capacité à traduire l’émotion suscitée par la nature, souvent dans une tonalité sobre, silencieuse, voire mélancolique comme ici avec ce lac au clair de lune.
C’est dans cette filiation que s’inscrivent de nombreux peintres nordiques du XIXe siècle comme Hjalmar Munsterhjelm, pour qui le paysage devient non seulement un sujet esthétique, mais aussi une manière de suggérer des états d’âme, des silences, des méditations.

dimanche 24 février 2008

B.L. - Vue du Kattegat (1890)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre paysagiste suédo-finlandais Berndt Lindholm (1841-1914). 
À vrai dire, j'ai eu du mal à choisir parmi les quelques oeuvres de lui que j'ai dans mes archives, et je lui consacrerai sans doute une autre publication.
D'abord formé à la Société des Beaux-Arts de Finlande, puis à l'Université de Helsinki, il est communément associé à l'école de Düsseldorf où il part étudier en 1863.

B.L. - Vue de Hisingen
Il part ensuite à Paris, à l'occasion de l'Exposition universelle d'art et d'industrie de 1867, et y demeurera jusqu'en 1870 ; il est après Alfred Wahlberg - qui fera certainement l'objet d'une publication -, un des premiers artistes scandinaves à y séjourner.
C'est là qu'il s'intéresse à l'impressionnisme et au pleinairisme, notamment à travers le travail de Louis Cabat et de l'école de Barbizon. Lindholm est d'ailleurs volontiers considéré comme un précurseur de la peinture impressionniste nordique en plein air.

IA1 ICI