In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
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dimanche 7 septembre 2014

Giuseppe de Nittis - Passa il treno (c.1878)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de Giuseppe de Nittis (1846-1884), ami de Degas, Manet et Caillebotte, et figure majeure de l'impressionnisme italien au 19ème siècle.

G.de N. - Dall' alto della diligenza
(c.1872)











J'aime beaucoup l'originalité de ses compositions. Du train dont parle le premier tableau on ne voit que le panache. Et le second nous donne à voir une longue route qui s'étire au loin dans un paysage imprécis, depuis un attelage dont ne voit que les encolures...  Le vent du paradis, dit un proverbe arabe, souffle entre les oreilles des chevaux.
AP1
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samedi 6 septembre 2014

Jungjin Lee - Everglades 17 (2014)
Une image et des mots. La photo est de l'artiste coréenne Jungjin Lee; les mots sont du neuro-psychiatre Boris Cyrulnik, extraits de L'ensorcellement du monde (1997).

"L'utopie, c'est le plus joli moment pathologique d'une société normale qui aspire au bonheur. Le malheur, c'est que, n'éprouvant pas les mêmes désirs, nous n'inventons pas les mêmes utopies. Celles des autres nous agressent. Heureusement, la guerre peut nous en préserver et faire triompher notre utopie, la bonne. Ainsi sont justifiés les casse-gueules, au début.
L'homme, par son cerveau qui décontextualise les informations et la parole qui lui permet d'habiter dans le monde de l'imperçu, devint le champion interespèces du leurre qui s'éloigne et se dématérialise pour notre plus grand plaisir et notre plus grande souffrance, car bonheur et malheur s'accouplent pour engendrer l'histoire."

PH1
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dimanche 31 août 2014

G. Boldini - La femme en rouge

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de l'italien Giovanni Boldini (1842-1931), qui fut un portraitiste de grande renommée.
Pourtant les deux toiles que j'ai choisies ne sont pas des portraits. La première donne à voir une femme dont le visage reste à deviner et qui semble chercher ses notes sur le clavier d'un piano. À son attitude on ne dirait pas qu'elle joue, mais plutôt qu'elle s'y essaie, et c'est ce qui pour moi donne à cette scène une atmosphère d'intimité qui me plaît beaucoup.

G.B. - Conversation au café (1877)
La seconde est une scène de rue : deux amies, à la terrasse d'un café parisien, saisies dans un moment de complicité. 
Mais que sont-elles en train de commenter? La mise d'une passante, ou l'allure d'un homme à leur goût?

dimanche 24 août 2014

Pierre Jahan - FFI, Paris (1944)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe et illustrateur Pierre Jahan (1909-2003). Le premier a été pris il y a 70 ans jour pour jour, le 24 août 1944, et ce jour anniversaire aura au moins facilité mon choix pour l'une des deux images que je sélectionne aujourd'hui. 

Pierre Jahan (1947)

Car il y en a bien trop qui me plaisent dans l'oeuvre protéiforme et fantasque de celui qui disait avoir toujours été fasciné par les jeux de la lumière et du hasard.

JP4 ICI