In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 27 mars 2011

R. Doisneau - Cache-pipi (1960s)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés de Robert Doisneau (1912-1994), un des plus grands photographes français de l'après-guerre, déjà présenté en septembre 2008, septembre 2010, et le mois dernier.

R. Doisneau - La voiture fondue (1944)
Saisir les gestes ordinaires de gens ordinaires dans des situations ordinaires... Extrêmement populaire, il est avec Willy Ronis, avec Brassaï, avec Boubat, une des figures tutélaires de la photographie humaniste. 
La beauté, disait-il encore, échappe aux modes passagères.
Pour découvrir un peu son immense héritage, c'est ICI.

dimanche 26 septembre 2010

Robert Doisneau - Prévert devant Mérode (1953)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés de Robert Doisneau (1912-1994), considéré avec Henri Cartier-Bresson et Willy Ronis comme l'un des fondateurs de ce que l'on appelle la photographie humaniste - un courant à l'origine français et qui le restera d'ailleurs majoritairement.
Jeune homme, Doisneau fréquente à Paris l'École Estienne pour y apprendre les métiers du livre, mais il affirmera toujours que son éducation la plus importante viendra des rues du quartier ouvrier de Gentilly. En 1929, pour améliorer son dessin il commence à photographier, alors que les idées modernistes commencent à promouvoir la photographie comme le principal medium pour la publicité et le reportage. Doisneau travaille alors pour le photographe publicitaire André Vigneau, dans le studio de qui il rencontre de nombreux artistes avant-gardistes, et c'est à cette période qu'il commence à photographier les rues et les quartiers de Paris.
R. D. - Marguerite Duras (1952)

Sa carrière interrompue par la Seconde Guerre mondiale, Doisneau s'engage dans la Résistance, où il met ses compétences à profit pour alimenter la clandestinité en faux documents. En 1945, il retourne à la publicité mais s'adonne aussi à la photographie de mode et au reportage.
Son premier livre, "La banlieue de Paris" parait en 1949. Dans les années 50, Doisneau est actif au sein du Groupe des XV, qui se donne pour mission de promouvoir la photographie comme moyen d'expression artistique.
Son oeuvre est marquée par une approche poétique teintée d'un humour aussi subtil que sa résistance à l'ordre établi, et, surtout, par un profond humanisme.
Il est des jours où l'on ressent le simple fait de voir comme un véritable bonheur [...] On se sent si riche qu'il vous vient l'envie de partager avec les autres une trop grande jubilation. Le souvenir de ces moments est ce que je possède de plus précieux.
La trogne de Prévert devant Mérode, et le beau portrait de Marguerite Duras seule à la terrasse du Petit Saint-Benoît, à Paris ; aucun amour au monde ne peut-il tenir lieu d'amour ?

dimanche 18 janvier 2009

J-Ph.C. - Le sac noir, Roubaix (1959)

Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe français Jean-Philippe Charbonnier, reconnu pour son approche documentaire et humaniste de la photographie. Il débute sa carrière de photojournaliste dans les années 40 auprès de magazines tels que Paris Match et Life Magazine et va couvrir à ce titre des sujets aussi éloignés que la vie d'un petit village ou le couronnement d'Elizabeth II. Son travail sur l'architecture et les paysages urbains est également un précieux témoignage sur la France d'après-guerre.

J-Ph.C. - Un café à Saint-Ouen (1966)
La photographie est l'art de saisir un moment, un regard, un geste, une lumière, une ombre. Elle est l'art de saisir la vie...
Et ailleurs (et en cela sa vision diffère de celle par exemple d'un Chris Killip) : la photographie est un langage, et comme n'importe quel langage elle nous permet de communiquer, de nous exprimer, et de raconter des histoires.

JP4 ICI