In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
eiπ + 1 = 0
Affichage des articles dont le libellé est brassaï. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est brassaï. Afficher tous les articles

dimanche 30 juin 2024

Brassaï - Station de nuit (1932)

Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés de Brassaï, déjà présenté en octobre 2009 et décembre 2013. Des pandores, et une diseuse de bonne aventure ; que nous réserve l'avenir ?

Brassaï - La bonne aventure (1933)

samedi 7 décembre 2013

Brassaï - L'horloger de la rue Dauphine (1930)
Une image et des mots. À propos de ce qu'est le temps, Saint Augustin disait à peu près que si personne ne l'interrogeait il le savait, mais que si on le lui demandait, alors il l'ignorait...
Pour illustrer cette photo de Brassaï, L'horloger de la rue Dauphine (1930), voici un poème de Borgès, dont je proposerai ensuite une traduction :

Somos el río (Los Conjurados, 1985)

Somos el tiempo. Somos la famosa
parábola de Heráclito el Oscuro.
Somos el agua, no el diamante duro,
la que se pierde, no la que reposa.
Somos el río y somos aquel Griego
que se mira en el río. Su reflejo
cambia en el agua del cambiante espejo,
en el cristal que cambia como el fuego.
Somos el vano río prefijado,
rumbo a su mar. La sombra lo ha cercado.
Todo nos dijo adiós, todo se aleja.
La memoria no acuña su moneda.
Y sin embargo hay algo que se queda
y sin embargo hay algo que se queja
.

***

Nous sommes le fleuve (Les Conjurés, 1985)

Nous sommes le temps. Nous sommes la fameuse
parabole d'Héraclite l'Obscur.
Nous sommes l'eau, pas le diamant inaltérable,
celle qui se perd, pas celle qui dort.
Nous sommes le fleuve et nous sommes ce Grec
qui se mire dans le fleuve. Son reflet
change dans l'eau du miroir changeant,
dans le cristal qui change comme le feu.
Nous sommes le vain fleuve inévitable
orienté vers sa mer. L'ombre l'a enveloppé.
Tout nous dit adieu, tout s'éloigne.
La mémoire ne bat pas monnaie.
Et pourtant il y a quelque chose qui reste
et pourtant il y a quelque chose qui se plaint.

dimanche 27 mars 2011

R. Doisneau - Cache-pipi (1960s)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés de Robert Doisneau (1912-1994), un des plus grands photographes français de l'après-guerre, déjà présenté en septembre 2008, septembre 2010, et le mois dernier.

R. Doisneau - La voiture fondue (1944)
Saisir les gestes ordinaires de gens ordinaires dans des situations ordinaires... Extrêmement populaire, il est avec Willy Ronis, avec Brassaï, avec Boubat, une des figures tutélaires de la photographie humaniste. 
La beauté, disait-il encore, échappe aux modes passagères.
Pour découvrir un peu son immense héritage, c'est ICI.

dimanche 25 octobre 2009

Brassaï - Colonne Morris (1932)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe hongrois Gyula Halász (1899-1984), naturalisé français et plus connu sous le nom de Brassaï.
Il arrive à Paris en 1924, et il y apprend le français en lisant Proust.

Brassaï - Paris (1930s)
J'étais à la recherche de la poésie du brouillard qui transforme les choses, de la poésie de la nuit qui transforme la ville, de la poésie du temps qui transforme les êtres.
C'est là, dans le Paris artistique des années 20, qu'il se lie d'amitié avec Prévert, Léon-Paul Fargues, puis l'américain Henry Miller qui arrive de New York au début des années 30 et qui dira de Brassaï qu'il est l'oeil de Paris.
"On se demande parfois si la vie a un sens.. Et puis on rencontre des êtres qui lui en donnent un."

JP4 ICI