In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 15 septembre 2024

Marvin Newman - Chicago (1950)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe américain Marvin E. Newman (b. 1927).
Dès l'âge de 16 ans, il entreprend d'étudier la sculpture et la photographie au Brooklyn College de New York, auprès de Walter Rosenblum, qui fut le premier photographe allié à pénétrer dans le camp de Dachau.

M. Newman - Broadway (1954)

En 1948, il rejoint brièvement la Photo League, et l'année suivante il est à l' Institute of Design de Chicago, où il va suivre l'enseignement de Harry Callahan (voir publication du 23 mai 2010) et de Aaron Siskind (voir publication de déc. 2020). Diplômé en 1952, il retourne ensuite à New York où il vit toujours.

dimanche 8 novembre 2020

Ray Metzker - Atlantic City (1966)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe américain Ray Metzker (1931-2014).
"La rue est une scène privilégiée d'interactions humaines. D'abord j'observe minutieusement tout ce qui s'y passe, l'appareil tourné vers le sol. Puis je le relève et m'intéresse au mouvement, au flot d'hommes et de femmes qui apparaissent et disparaissent, à cette pulsation."

R.M. - Chicago (1957)








Profondément influencé par ses études au Chicago Institute of Design, où il fait ses classes auprès des maîtres de la photographie américaine que sont Harry Callahan et Aaron Siskind, Metzker est une figure majeure de la photographie expérimentale : montages, juxtapositions, expositions multiples...., "ce n'est pas le médium qui a des limites, mais l'imagination de l'artiste".

dimanche 16 septembre 2012

G. Parks - Chicago (1957)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du romancier et photographe américain Gordon Parks (1912-2006), figure majeure de la photographie du XXe siècle et premier Afro-Américain à travailler pour Life Magazine. Né dans le Kansas dans un contexte de ségrégation, Parks se forme en autodidacte, achetant son premier appareil photo d’occasion dans un train de nuit. Très vite, il comprend que la photographie peut devenir une arme contre l’injustice. J'ai vu que la photo pouvait être une arme contre la pauvreté, contre le racisme, contre toutes sortes de torts sociaux. J'ai su à ce moment-là que je devais avoir un appareil photo.

G.P. - Harlem, NYC (1948)
Son premier travail professionnel consiste à photographier des modèles pour un grand magasin de St. Paul, dans le Minnesota. Cette expérience lui ouvre les portes de la presse locale de Chicago, où il commence à documenter la vie des quartiers pauvres du South Side.
C’est ce travail engagé qui lui vaudra d’être recruté par Roy Stryker pour la Farm Security Administration (FSA), où il va rejoindre une équipe prestigieuse de photographes documentaristes tels que Marjory Collins, Jack Delano, Dorothea Lange, Walker Evans ou Arthur Rothstein - autant de noms déjà évoqués ou à venir dans ce blog. Leur mission : sensibiliser l’opinion à la réalité sociale de l’Amérique, et appuyer, par l’image, les réformes du New Deal du Président Roosevelt face aux ravages de la Grande Dépression...
Tout au long de sa carrière, Gordon Parks poursuit ce double mouvement : engagé politiquement, proche des milieux artistiques et militants, il documente aussi bien la vie des gangs de Harlem que les campagnes de Martin Luther King ou les tensions raciales dans le Sud des États-Unis. Parallèlement, il développe un travail plus intime, empreint de poésie et de symbolisme, où la photographie devient un langage personnel. Toute son œuvre est traversée par une volonté constante : révéler l’humanité derrière les apparences, et raconter une histoire - la sienne, celle de son peuple, et celle d’un pays en mutation.

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