In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 16 septembre 2012

G. Parks - Chicago (1957)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du romancier et photographe américain Gordon Parks (1912-2006). Son premier travail professionnel a été de réaliser des photos de mode pour un grand magasin de St. Paul, Minnesota. Grâce à cette expérience il a pu ensuite travailler pour la presse locale de Chicago, ce qui l'a rapidement amené à explorer et à documenter les quartiers pauvres du South Side (source The Gordon Parks Foundation).

G.P. - Harlem, NYC (1948)
J'ai vu que la photo pouvait être une arme contre la pauvreté, contre le racisme, contre toutes sortes de torts sociaux. J'ai su à ce moment-là que je devais avoir un appareil photo.

C'est ce qui lui permettra ensuite d'ajouter son nom à la liste prestigieuse des photographes choisis par Roy Stryker pour travailler à la FSA, la Farm Security Administration : Marjory Collins, Jack Delano, Dorothea Lange, Walker Evans, Arthur Rothstein et bien d'autres que j'ai déjà présentés ou présenterai ici. Choisis pour leur engagement social et politique, ils avaient pour mission de convaincre l'Amérique, par leurs clichés, de la pertinence des réformes mises en oeuvre par le Président Roosevelt dans le cadre du New Deal pour lutter contre les effets dévastateurs de la Grande Dépression...

dimanche 7 mars 2010

M.C. - Emma Dougherty (1942)

Le vide-grenier du dimanche. À l'occasion de la Journée internationale des femmes, voici deux clichés de l'américaine Marjory Collins (1912-1985).
Celle qui se considérait comme une "rebel looking for a cause" a commencé sa carrière de photojournaliste dans les années 30 à New York.

M.C. - Rock Creek Park (1942)

Elle s'installe à Greenwich Village en 1935, et c'est là qu'elle va suivre de façon informelle l'enseignement de Ralph Steiner et assister aux conférences de la Photo League ; puis, à la fin de la décennie, son nom ira s'ajouter à la liste des grands photographes qui ont travaillé pour la fameuse Farm Security Administration (FSA).
En 1941, elle rejoint l'équipe de photographes de Roy Stryker au US Office of War Information, pour lequel elle va documenter la vie des citoyens ordinaires et leur engagement dans l'effort de guerre américain ; les plus de 3000 clichés qu'à ce titre elle a pris en 1942 et 1943 sont aujourd'hui conservés à la Bibliothèque du Congrès.
Après la Seconde guerre mondiale, Marjory Collins travaille comme photographe indépendante et voyage à travers les États-Unis, en Europe et en Afrique ; la majeure partie de ses clichés et négatifs seront détruits par son mari lors de son divorce en 1950.
Durant les années 50 et 60, elle s'implique dans des causes sociales et politiques, contre la guerre au Vietnam, pour les droits civiques et les mouvements féministes. Mise à la retraite par le Journal of Public Health auquel elle collabore, elle crée et anime, de 1971 à 1976, le journal féministe Prime Time.
"Ageism and sexism hit me hard four years ago when I found myself out of a job and forced to go on welfare to have an operation. I became so angry I started Prime Time, a journal for and by older women."

JP4 ICI