In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
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dimanche 31 décembre 2023

W. B. - Vierge des anges (1881)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de William-Adolphe Bouguereau (1825-1905), déjà présenté ici en juin 2009, septembre 2012, et mars 2018.

W.B. - Les noisettes (1882)

samedi 30 décembre 2023

Henri Prestes - The Velvet Kingdom (2021)

Une image et des mots. L'image est un cliché du photographe portugais Henri Prestes, tiré de la série The Velvet Kingdom qu'il a réalisée dans le village de Guarda où il a grandi.

dimanche 17 décembre 2023

G. Cummings - New York (2019)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe irlandais, résident à Toronto, Gary Cummins que j'ai découvert avec ses séries Astrophotography et Abandoned.

G.C. - série Abandoned (2020)

HE1
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dimanche 3 décembre 2023

Haywood Magee - Edinburgh (1954)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe Haywood Magee.

H.M. - Duddingston Camp, Edinburgh
(1954)

samedi 2 décembre 2023

Read Persian Album
Une image et des mots. Cette "fougère imaginaire" est une des quatorze miniatures qui figurent dans le Read Persian Album, conservé à la Morgan Library & Museum de New York. Autour de l'illustration, douze vers du poète persan Jamal-al-Din Mohammad Sidi (1555-1591), connu sous le nom de Urfi, ou Orfi Sherazi.

Des sapins, des sapins, des sapins, jamais une âme. Les chemins sablonneux s'enfoncent de salle obscure en salle obscure, parmi la mousse et la fougère, sous ces grandes rames balançantes.. [....] Il fait du vent, et dans ce vent, je veux partir, aller encore. Là-bas, où je retrouverai le grand matin d'herbe et d'oiseaux.
Henri Pourrat, Gaspard des montagnes (1922).

FT1
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samedi 25 novembre 2023

Isa Marcelli - série Impermanence
Une image et des mots.
Un cliché de la photographe Isa Marcelli (b.1958), tiré de sa série "Impermanence", pour illustrer une démarche artistique qu'elle qualifie sur son site de quête pictorialiste assumée.
Les mots sont un extrait d'un poème en prose de Marc Quaghebeur, tiré du recueil Les carmes du Saulchoir (1993).

L'obscure fascination du monde est l'habitacle des visages, leur regret : celui des mères.
Comme nos mensonges, ils font tampon. Ils font la foule. Celle qui s'hystérise, pour oublier l'intensité tragique des regards qui la composent.
Ils sont pourtant la clef du monde.
On voit très rarement les visages. Sinon furtivement, parfois, entre les rythmes de l'amour. Ils irradient aussi des mots ou des traits forcenés des grands maîtres. À la manière d'un rappel. 
D'un manque. D'un écho.

AL1
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dimanche 5 novembre 2023

Daniela Astone - Fils (2021)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de l'italienne Daniela Astone (b.1980). Native de Pise, elle s'installe à Florence après son diplôme secondaire en arts visuels pour intégrer en 1998 l'École Internationale de Comix, à la suite de quoi elle entre en 2001 à la prestigieuse Académie des Arts pour y étudier le dessin et la peinture ; elle en sort diplômée en 2004 et y est actuellement directrice du programme intermédiaire.

D. Astone - En fugue
La relation que j'ai avec mon environnement est très importante pour moi et donc aussi pour mon art. Lorsque je crée, je perds la notion du temps dans mes conversations avec la nature.
Lorsque je fais des comparaisons (chaque poire de mon arbre est différente - cette poire est comme un visage dans une foule) je commence à penser aux choses symboliquement.
Dans la vie, j'expérimente deux mondes parallèles, la Nature et celui de l'Homme.
Dans mon art, je suis capable de traverser la nature pour mieux exprimer mes sentiments sur l'humanité.

samedi 4 novembre 2023

D.L. - Country road, County Clare, Ireland (1954)
Une image et des mots. L'image est de Dorothea Lange (voir mars 2013), et les mots sont de l'empereur philosophe Marc-Aurèle, extraits du Livre V de Pensées pour moi-même (c.180 ap. J.-C.)

Je marche dans les sentiers que me trace la nature, jusqu'à ce que je me repose en tombant, exhalant mon dernier souffle dans cet élément où je puise à chaque instant le souffle de ma vie, tombant sur cette terre d'où mon père a tiré le germe de mon être, d'où ma mère a tiré son sang, d'où ma nourrice a tiré son lait ; sur cette terre, dont moi-même, depuis tant d'années, je me nourris et m'abreuve chaque jour ; sur cette terre, qui me porte, quand je la parcours et que j'en abuse de tant de façons.

dimanche 29 octobre 2023

Gilbert Garcin - Le moulin de l'oubli (1999)
Le vide-grenier du dimanche. Où Beckett dialogue avec Tati... 
Deux "photosophies" du provencal Gilbert Garcin (b.1929). 
La Croix en parle ICI.

G. G. - Changer le monde (2001)








La photographie me permet de m'exprimer. Elle est devenue pour moi le moyen de m'exprimer avec le plus de liberté. Elle me permet de raconter mes histoires, mes émotions, mes doutes, mes colères, mes peurs. Elle me permet de dire des choses qui me tiennent à coeur et que je ne pourrais pas dire autrement.

samedi 28 octobre 2023

Alfred Siefert - Hypathia (av.1892)

Une image et des mots. Une oeuvre du peintre germano-bohémien Alfred Siefert (1850-1901).

dimanche 22 octobre 2023

Carel Willink - La maison jaune (1934)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du néerlandais Carel Willink (1900-1983), déjà présenté en octobre 2010.

C.W. - Nouvelles de l'emploi (1952)
ML12

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dimanche 15 octobre 2023

L.Goldsmith - Patti Smith (1976)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés de la photographe américaine Lynn Goldsmith (b.1948). Diplômée magna cum laude de l'Université du Michigan et Langue et Littératures anglaises et en Psychologie, Lynn Goldsmith est surtout connue pour ses portraits des célébrités du rock.

L.G. - Bob Dylan, NYC (1983)

À l'occasion d'une publication sur Jim Marshall de novembre 2017, j'avais mentionné qu'elle était l'auteur d'un de mes portraits préférés de Dylan ; le voici.
LF2

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samedi 7 octobre 2023

Frédéric Barzilay - Raies (1950)
Une image et des mots. À ce cliché de Frédéric Barzilay j'ai d'abord pensé associer quelques lignes du philosophe Emmanuel Levinas, celui qui écrivait "Autrui est visage.."
Mais finalement j'ai choisi ce petit texte de Jacques Dupin (1927-2012), extrait de Gravir.

Quand marcher devient impossible, c'est le pied qui éclate, non le chemin. On vous a trompés. La lumière est simple. Et les collines proches.
Si par mégarde cette nuit je heurte votre porte, n'ouvrez pas. N'ouvrez pas encore. Votre absence de visage est ma seule obscurité.

dimanche 24 septembre 2023

Valentin Gubarev

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre bielorusse Valentin Gubarev (b.1948). Natif de Nijni-Novgorod, en Russie, il se forme à l'école des Beaux-Arts et à l'Institut polygraphique de Moscou, puis s'installe en 1975 en Biélorussie où il va débuter sa carrière artistique comme illustrateur de livres pour enfants.

V. Gubarev
Gubarev est aujourd'hui reconnu internationalement pour sa peinture naïve.  Ses personnages curieusement attachants, à la mine bonhomme, parfois un peu simplette, nous sont montrés le plus souvent dans des scènes d'une vie ordinaire et modeste, délicatement teintées d'humour et d'amusantes dissonances dans la composition et la perspective.
Il n'y a pas de "bad guys" dans son oeuvre, disait-il dans une interview, "aucun de mes personnages n'est négatif".

samedi 23 septembre 2023

Nébuleuse de la Carène (Hubble)
Une image et des mots. Découverte en 1752 par l'astronome Nicolas-Louis de Lacaille depuis le Cap de Bonne-Espérance, en Afrique du Sud, voici la Nébuleuse de la Carène photographiée par le télescope spatial Hubble.
Les mots pour l'accompagner sont un poème de Jules Supervielle, L'Allée, du recueil Les amis inconnus (1936).

Ne touchez pas l'épaule
du cavalier qui passe,
il se retournerait
et ce serait la nuit,
une nuit sans étoiles,
sans courbes ni nuages.
Alors que deviendrait
Tout ce qui fait le ciel,
la lune et son passage,
et le bruit du soleil ?
Il vous faudrait attendre
qu'un second cavalier
aussi puissant que l'autre
consentît à passer.
PG11

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