A.K. - Lac Ladoga (1871)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de Arkhip Kuindzhi, déjà présenté en juin 2010.

Arkhip Kuindzhi excelle dans l’art de la suggestion et de l’épure, où l’essentiel semble toujours se jouer en périphérie du regard ; et je suis fasciné par l’atmosphère de ses tableaux, qui doit sans doute autant à leur composition qu'à la justesse avec laquelle il restitue les jeux de lumière naturelle.

A.K. - La nuit (1905)

Élève de l'Académie impériale des beaux-arts de Saint-Pétersbourg, Kuindzhi a été influencé par les maîtres du réalisme russe, notamment Ivan Aïvazovsky et Ivan Kramskoï ; il s'en démarquera par ses œuvres emblématiques qui témoignent de son habileté à magnifier la nature tout en accentuant l'intensité lumineuse pour produire des effets presque surnaturels. Bien que parfois critiqué pour son approche presque théâtrale de la lumière, Kuindzhi a à son tour inspiré de nombreux artistes, et son travail est aujourd'hui considéré comme un pont entre le romantisme et les innovations du symbolisme et de l'impressionnisme. Il a joué un rôle important dans l'évolution de la peinture paysagiste russe au XIXe siècle.

A.K. - Mer avec un voilier (1890)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du russe Arkhip Kuindzhi (1842-1910), considéré comme un des plus grands peintres paysagistes russes de la seconde moitié du 19ème siècle.

A. Kuindzhi. - Mer (1887)

Issu d'une famille très pauvre de grecs de Crimée, il rejoint après quelques années d'apprentissage le groupe des Itinérants (ou Ambulants), dont je reparlerai probablement dans une future publication consacrée à son contemporain Vassili Polenov. Il fait alors la connaissance d'Ivan Kramskoï et de Ilya Répine, deux rencontres importantes qui vont déterminer l'orientation réaliste de son travail, avec l'expression de préoccupations sociales et politiques.