In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
eiπ + 1 = 0
Affichage des articles dont le libellé est henri prestes. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est henri prestes. Afficher tous les articles

dimanche 31 mars 2024

H. Prestes - The outer edge (2022)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe portugais Henri Prestes (voir déc.2023), né en 1989 à Guarda, une petite ville proche de la frontière espagnole. Prestes utilise la lumière, le brouillard et les couleurs pour construire des scènes pleines de tension narrative, où l'isolement et la solitude prédominent dans une ambiance mystérieuse et introspective.

H.P. - Perfect darkness (2020)

Influencé par le cinéma (David Lynch) et inspiré par les travaux de Todd Hido (voir décembre 2011) et de Gregory Crewdson (voir avril 2015), il intègre des éléments visuels qui donnent à ses œuvres une qualité intemporelle et intrigante. Ses compositions mélancoliques, parfois dramatiques, évoquent souvent des histoires implicites en jouant sur le sentiment d'attente ou de mystère. Mon objectif principal est suggérer une histoire possible avec chaque image, et la manière dont j'aime le faire est d'essayer de créer des images qui ressemblent à une fusion entre la peinture et la photographie (Others Magazine, 2022).

samedi 30 décembre 2023

Henri Prestes - The Velvet Kingdom (2021)
Une image et des mots.
Je suis d'un autre pays que le vôtre, chantait Léo Ferré, d'un autre quartier, d'une autre solitude.
Je m'invente aujourd'hui des chemins de traverse. Je ne suis plus de chez vous.

De la série The Velvet Kingdom, voici un cliché du photographe portugais Henri Prestes ; il fera l'objet d'une future présentation.
Et les mots pour aller avec sont la dernière strophe du "Livre de la solitude", de la poétesse argentine Glauce Baldovin (1928-1995).

Et si un jour tu t'éloignais
ta présence ensorcelée resterait dans les choses
dans mes mains
dans la mousse qui pousse entre les tuiles
et alors
seulement alors
je connaîtrai la portée de la solitude.