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Goya Capricho 7, Asi no la distingue (1799) |
Ces deux gravures font partie de sa série des Caprichos, satire de la société espagnole de son temps, cupide, violente et corrompue.
La plus connue de ces 80 "fantaisies" est peut-être la n°43, qui nous avertit que le sommeil de la raison produit des monstres, mais j'ai choisi aujourd'hui la n°7 et la n°14.
"Ainsi il ne la voit pas", dit la première, où un homme lorgne avec son monocle dans le décolleté d'une jeune femme qui minaude... C'est une prostituée, il est vêtu "à la française"; entre eux l'on peut voir un visage.
Le Caprice n°14, lui, nous donne à voir un couple de bourgeois qui offre sa fille à un homme bien plus âgé qu'elle, difforme et disgracieux ; mais il est riche...., les parents sont heureux, la jeune fille est malheureuse, la duègne sanglote.