In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 25 février 2018

Goya
Capricho 7, Asi no la distingue
(1799)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre et graveur espagnol  Francisco Goya (1746-1828), deux gravures de sa série des Caprichos, satire de la société espagnole de son temps, cupide, violente et corrompue. La plus connue de ces 80 "fantaisies" est peut-être la n°43, qui nous avertit que le sommeil de la raison produit des monstres, mais j'ai choisi aujourd'hui la n°7 et la n°14.

Goya
Capricho 14, Qué sacrificio
(1799)
"Même ainsi il ne la voit pas", dit la 1ère, où un homme lorgne avec son monocle dans le décolleté d'une jeune femme qui minaude... C'est une prostituée, il est vêtu "à la française"; entre eux l'on peut voir un visage.
Le Caprice n°14 nous donne à voir un couple de bourgeois qui offre sa fille à un homme bien plus âgé qu'elle, difforme et disgracieux, mais il est riche....; les parents sont heureux, la jeune fille est malheureuse, la duègne sanglote.

dimanche 14 janvier 2018

Goya - Perro semihundido (c.1820)
Le vide-grenier du dimanche. Je n'aime pas beaucoup Goya, je ne m'en sens pas proche. En tous cas de son oeuvre peinte, car ses distrayants Caprices me plaisent davantage.
Peut-être parce que je ne le connais pas assez ? En tous cas son univers me laisse plutôt indifférent...

(détail)
Sauf ce tableau, le Perro semihundido (c.1820), une des "peintures noires" de Goya que je trouve fascinante.
Elle fait partie de ces oeuvres directement peintes sur les murs de sa "Quinta del sordo", la maison qu'il a occupée dans le quartier madrilène de Carabanchel avant de s'exiler à Bordeaux.
Bien sûr, aujourd'hui, cette image d'un chien qui, les yeux aux ciel, lutte contre la noyade, constitue une métaphore évidente, en résonance avec le sort de ceux qui sombrent et meurent au large de nos côtes.