In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 11 février 2018

Wim Bosma - Havenbeeld (1935)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre, graphiste, et muraliste néerlandais Wim Bosma (1902-1985). Autodidacte, il a néanmoins suivi quelque temps l’enseignement de son compatriote Piet van Wijngaerdt, qui fera l’objet d’une prochaine publication. Ses toiles et lithographies révèlent un attachement profond au paysage hollandais : dans les années 1920 et 1930, il se consacre surtout à la représentation de paysages industriels, de ports, de ponts, de canaux et de navires, qui constituent l’essentiel de son univers.
Installé à Paris dans les années 1930, il se confronte directement aux avant-gardes européennes mais reste fidèle à une approche sobre et structurée, parfois rapprochée de la Neue Sachlichkeit (Nouvelle Objectivité).

W.B. - Dans le port (1930)
Par ses vues maritimes puissantes et ses scènes urbaines au dépouillement presque graphique, Bosma a contribué en mêlant précision et monumentalité à renouveler le regard sur le paysage moderne.
Membre de l'association d'artistes visuels De Onvangenen ("les Indépendants", ICI) fondée en 1914 sur le modèle du Salon des Indépendants parisien, il s’en retire – communiste convaincu – lorsque celle-ci rejoint la Nederlandsche Kultuurkamer, l’institution mise en place par l’occupant allemand durant la Seconde Guerre mondiale. Après 1945, il ouvre son univers à des scènes plus colorées, inspirées notamment de l’Afrique. Grand amateur de jazz, Wim Bosma laisse une œuvre à la fois enracinée dans le paysage hollandais et ouverte sur le monde.

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