In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
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dimanche 12 novembre 2017

DAH - Wild horses, Spain (1977)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe américain David Alan Harvey (b.1944). Il s'initie très jeune à la photographie, dès l'âge de onze ans, à la suite d'une longue convalescence après avoir contracté la polio.
À partir de 1969, après l'obtention de son diplôme à la Missouri School of Journalism, il commence à travailler pour divers magazines dont le Topeka Capital-Journal, dans le Kansas, puis pour le National Geographic. Il rejoint la légendaire agence Magnum en 1993.

DAH - Work horse, Cuba (1998)
Special pictures are the pictures that ask questions and maybe there is not an answer ; or the pictures where you can go back later and see something you hadn't noticed before.
Don't shoot what it looks like. Shoot what it feels like.
TW1
ICI

dimanche 5 novembre 2017

R. Rubin - Oliviers par la fenêtre
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre israélien d'origine roumaine Reuven Rubin (1893-1974). En 1881, l'assassinat du tsar Alexandre II avait marqué le début de la première vague d'immigration juive, la première Aliyah. Entre 25 et 35.000 juifs venus de Russie et de Roumanie s'étaient alors installés en Palestine Ottomane.
C'est ce que Reuven Rubin, né dans une famille de juifs hassidiques de Galati, en Roumanie, va faire à son tour en 1912 ; il a alors 19 ans.

R. Rubin - Paysage de Galilée (1928)
Il s'installe à Jérusalem où il s'inscrit à l'école d'art Betsalel, mais, mécontent de l'enseignement qui y est dispensé, il la quitte un an plus tard et part pour Paris où il intègre l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts. Puis c'est la Première guerre mondiale et il retourne quelque temps en Roumanie avant de partir aux États-Unis, en 1921, où il rencontre le photographe Alfred Stieglitz (voir publication du 6/11/2011) qui va organiser sa première exposition américaine.
Avec sa façon à la fois moderne et naïve de représenter les paysages bibliques, le folklore et les habitants de Galilée, Reuven Rubin participe à la fondation en Palestine du nouveau style Eretz Yisraël..

samedi 4 novembre 2017

Tom Bob
Une image et des mots. Une oeuvre du street-artist américain Tom Bob, que j'ai récemment découvert et dont je ne sais pas encore grand chose mais dont on peut voir davantage ICI.
Depuis quelques mois, les passants découvrent dans les rues de New York ses détournements pleins d'humour et de poésie des matériels urbains les plus triviaux - bouches d'égout, compteurs électriques, tuyaux en tous genres.
 Cette poésie-là est-elle une transfiguration de la réalité pour en révéler la magnificence, telle que la traquait Francis Ponge dans Le parti pris des choses ?
Non sans doute, puisque le poète s'en tenait à la dire telle qu'elle est, quand le travail de Tom Bob est plutôt une mise à distance de cette réalité derrière des artifices qui en dissimulent la laideur. Mais peu importe... Les lignes qui suivent sont du poète et elles parlent des montres "dont le principe est fait de roues qui tournent à des très inégales vitesses, quoiqu'elles soient agies par un unique moteur."

dimanche 29 octobre 2017

Wols - Portrait de Nina Engel (1932)
Le vide-grenier du dimanche. Un beau portrait, et une aquarelle et encre de Chine. Deux oeuvres de l'artiste allemand multi-facettes Wols, de son vrai nom Alfred Otto Wolfgang Schulze (1913-1951). Après un premier séjour en France au début des années 30, au cours duquel il rencontre Fernand Léger, Calder, Giacometti, et la nébuleuse Surréaliste, il y revient en 1933 pour fuir le nazisme et survit d'abord grâce à la photographie.

Wols - L'inaccessible rocher (1940)
Sa courte vie sera toujours chaotique, marquée par l'errance et la dépendance à l'alcool, jusqu'à sa mort accidentelle, après l'ingestion d'une viande avariée, en 1951.
"L'image, a-t-il dit, peut avoir une relation avec la nature comme une fugue de Bach avec le Christ. Alors ce n'est pas une imitation, mais une création analogue."
Pour en savoir plus, c'est ICI.
RA1

ICI

dimanche 22 octobre 2017

Lee Acaster - Breakthrough (2015)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés de l'anglais Lee Acaster. 
Ce n'est pas que je sois amateur des photographies de paysages très travaillées - même si elles sont souvent très belles (cf. National Geographic) -, mais le regard de Lee Acaster m'a plu.

Lee Acaster - Tempest (2015)






In photography terms, I think I often see the landscape with a slightly darker view than some. I'm naturally drawn to those elements that have a sense of disquiet and tension about them, and often make them the subject of my images.
Chaque paysage est un état d'âme, écrivait Amiel dans son Journal.
Pour en découvrir davantage sur le travail de Lee Acaster, c'est ICI.

Gilbert Garcin - Le moulin de l'oubli (1999) Une image et des mots. Où Beckett dialogue avec Tati... Une "photosophie" du p...