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dimanche 15 avril 2018

Reuven Rubin - Pêcheur (n/d)

Le vide-grenier du dimanche. Deux nouvelles œuvres du peintre Reuven Rubin (1893-1974), déjà présenté ici en novembre 2017. Originaire de Roumanie, il s’installe en Palestine en 1912, étudie l’art à Jérusalem puis à Paris, et s’impose comme l’un des pionniers de l’art israélien moderne. Ses débuts portent la marque du post-impressionnisme européen, mais il élabore rapidement un langage personnel, où la lumière méditerranéenne, la simplicité des formes et les thèmes locaux donnent naissance à un style à la fois moderne et profondément enraciné.
Reuven Rubin
La Madonne des vagabonds (1922)

Dans les années 1920, Rubin participe au mouvement d’Eretz-Israel, collectif d’artistes désireux de fonder une esthétique propre au pays, nourrie du paysage et de la diversité humaine qu’il abrite. Ses toiles, qu’elles représentent des scènes villageoises, des paysans, des musiciens ou des figures bibliques, traduisent ce double héritage : l’enseignement de Paris et l’inspiration de la terre d’Israël. Par cette alliance entre modernité et tradition, Rubin n’a pas seulement peint la vie quotidienne ou les collines de Galilée : il a contribué à inventer un imaginaire visuel qui reste aujourd’hui encore associé aux débuts de l’art israélien.

dimanche 5 novembre 2017

R. Rubin - Oliviers par la fenêtre
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre  Reuven Rubin (1893-1974), personnalité de premier plan de la peinture israélienne moderne. Né à Galați, en Roumanie, dans une famille juive hassidique, il rejoint en 1912 la Palestine ottomane, dans le sillage de la première aliyah (1881-1903), vaste mouvement d’immigration juive venu de Russie et de Roumanie. Installé à Jérusalem, il entre à l’école d’art Bezalel, mais déçu par son académisme, il la quitte rapidement pour poursuivre sa formation à l’École des Beaux-Arts de Paris. La guerre le ramène un temps en Roumanie, puis, en 1921, il gagne les États-Unis où Alfred Stieglitz (voir 6/11/2011) organise sa première exposition.

R.R. - Paysage de Galilée (1928)
Sa peinture, lumineuse et poétique, mêle influences européennes – postimpressionnisme, primitivisme de Rousseau – et inspiration locale. Paysages de Galilée baignés de clarté, portraits d’ouvriers, de musiciens ou de figures bibliques, scènes de villages arabes ou juifs : Rubin cherche à exprimer la diversité humaine et spirituelle de la terre d’Israël avec un regard d’innocence presque archaïque.
Par son style à la fois moderne et naïf, dominé par la lumière méditerranéenne, il contribue à fonder en Palestine le nouveau style Eretz Yisraël.

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