In girum imus nocte et consumimur igni
dimanche 20 novembre 2011
dimanche 13 novembre 2011
Isabel Quintanilla - Vaso (1969) |
Elle s'attache à la peinture réaliste de la vie quotidienne et des objets simples qui l'occupent, et je rêve d'une poésie qui y ressemble...
O ressources infinies de l'épaisseur des choses, rendues par les ressources infinies de l'épaisseur sémantique des mots, nous dit Francis Ponge...
dimanche 6 novembre 2011
Alfred Stieglitz - The Terminal (1892) |
A.S. - The steerage (1907) |
Le second cliché - en français l'entrepont - figure au rang des oeuvres majeures de la photographie. Elle est en effet une des premières oeuvres du courant moderniste, à quoi s'ajoute une formidable valeur documentaire sur l'histoire des migrations humaines.
Je pense en la voyant à ces deux vers de Desnos ...
Comme l'espace entre eux devient plus opaque,
Le signe des mouchoirs disparut pour jamais.
samedi 5 novembre 2011
Elisabeth W. Roberts - Sailing along the Nile (1904) |
Cette toile, Sailing along the Nile (1904), exposée un temps au Art Institute de Chicago, me rappelle ces lignes de l'égyptien Albert Cossery...
Elles sont extraites de la nouvelle "Le facteur se venge", publiée en France chez Losfeld dans un court recueil intitulé Les hommes oubliés de Dieu.
"Sur le mur de la boutique blanchie à la chaux, une peinture populaire représentait une berge du Nil avec un voilier debout sur le fleuve, immobile comme s'il ne voulait plus se mouvoir, mais rester toujours ainsi, ayant peur du large et du vaste inconnu. Et il semblait que tout, quartier, êtres et choses, s'était figé comme ce voilier peint sur le mur, ne voulant plus comprendre qu'on puisse bouger; espérer d'autres buts que ceux déjà atteints; aller toujours plus loin sur la route... Et que c'était une folie."
Elles sont extraites de la nouvelle "Le facteur se venge", publiée en France chez Losfeld dans un court recueil intitulé Les hommes oubliés de Dieu.
"Sur le mur de la boutique blanchie à la chaux, une peinture populaire représentait une berge du Nil avec un voilier debout sur le fleuve, immobile comme s'il ne voulait plus se mouvoir, mais rester toujours ainsi, ayant peur du large et du vaste inconnu. Et il semblait que tout, quartier, êtres et choses, s'était figé comme ce voilier peint sur le mur, ne voulant plus comprendre qu'on puisse bouger; espérer d'autres buts que ceux déjà atteints; aller toujours plus loin sur la route... Et que c'était une folie."
dimanche 30 octobre 2011
Piet Mondrian - Row of trees along the Gein (1905) |
Si l'universel est l'essentiel, alors il est la base de toute vie et de tout art. Reconnaître et nous unir à l'universel nous donne donc la plus grande satisfaction esthétique, le plus grand sentiment de beauté.
Il y a des artistes dont on se sent si proches qu'ils sont pour nous comme des frères... Quand je serai grand j'écrirai un livre sur Mondrian.
Il y a des artistes dont on se sent si proches qu'ils sont pour nous comme des frères... Quand je serai grand j'écrirai un livre sur Mondrian.
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