![]() |
P. Mondrian - Row of trees along the Gein (1905) |
En ce qui me concerne, plus encore que dans les compositions du fondateur du mouvement De Stijl - qui prônait une esthétique épurée fondée sur les seules lignes horizontales et verticales, et les couleurs primaires -, c’est dans ses paysages et ses arbres stylisés, encore enracinés dans le monde visible, que je trouve une poésie et une sensibilité qui me touchent profondément.
Je me suis arrêté au Mondriaan figuratif, et c’est ce versant-là de son œuvre que je souhaite présenter aujourd’hui. Avant qu’il ne se détache de toute figuration dans sa quête obsessionnelle de « l’essence des choses ».
Car, à partir des années 1910, sous l’influence du cubisme français et de ses propres recherches sur l’harmonie, Mondriaan entreprend une transformation radicale de son style. Son objectif : atteindre une forme de beauté universelle, débarrassée de toute représentation figurative.
« Si l’universel est l’essentiel, alors il est la base de toute vie et de tout art. Reconnaître et nous unir à l’universel nous procure la plus grande satisfaction esthétique, le plus grand sentiment de beauté. ». Ce qu’il appellera le néoplasticisme n’est donc pas une simple esthétique, mais une quête d’ordre, de spiritualité, de rythme absolu.
« Si l’universel est l’essentiel, alors il est la base de toute vie et de tout art. Reconnaître et nous unir à l’universel nous procure la plus grande satisfaction esthétique, le plus grand sentiment de beauté. ». Ce qu’il appellera le néoplasticisme n’est donc pas une simple esthétique, mais une quête d’ordre, de spiritualité, de rythme absolu.
Il y a des artistes dont on se sent si proches qu'ils deviennent pour nous comme des frères... Quand je serai grand j'écrirai un livre sur Mondriaan.