In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
eiπ + 1 = 0

dimanche 25 janvier 2009

J.D. - Listening to the birds (1885)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du photographe américain John Dumont (1856-1944). Natif, selon certaines sources, de Washington, John Dumont à vécu à New York et à Rochester, où il a travaillé comme courtier en produits alimentaires.

J.D. - Gossip by the wayside (1893)
Il s'adonne en amateur à la photographie à partir de 1884, et acquiert une certaine notoriété avec ses scènes de genres prises in situ ou ses portraits réalisés en studio.
La qualité de son travail,  qui a donné lieu jusqu'en 1903 à de régulières expositions aux États-Unis et jusqu'en Europe, lui valut d'être comparé au britannique Henry Peach Robinson.

AA1
ICI

samedi 24 janvier 2009

Armand Rassenfosse - Femme se lavant (1911)
Une image et des mots. Le tableau est du peintre et graveur belge Armand Rassenfosse (1862-1934),élève et collaborateur de Félicien Rops.
Les mots sont du philosophe André Comte-Sponville.

La pureté n'est pas une chose, ni même une propriété du réel : elle est une certaine modalité de l'amour... Une vertu ? Sans doute, ou ce qui permet à l'amour d'en être une, et de tenir lieu de toutes. Il y a pureté à chaque fois que l'amour cesse d'être "mélangé d'intérêt" (Spinoza, Éthique), ou plutôt (puisque la pureté n'est jamais absolue) dans la mesure seulement où l'amour fait preuve de désintéressement : on peut aimer purement le vrai, la justice ou la beauté, et aussi, pourquoi pas, cet homme ou cette femme qui est là, qui se donne, et dont l'existence suffit à me combler.[....]
Il arrive que l'amour, le plaisir ou la joie nous libèrent quelque peu de nous-même, de notre avidité, de notre égoïsme, il se peut même que l'amour purifie l'amour, jusqu'à ce point peut-être où le sujet se perd et se sauve, quand il n'y a plus que la joie, quand il n'y a plus que l'amour, quand il n'y a plus que tout, et la pureté de tout.

FC1
ICI 

dimanche 18 janvier 2009

J-Ph.C. - Le sac noir, Roubaix (1959)

Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe français Jean-Philippe Charbonnier, reconnu pour son approche documentaire et humaniste de la photographie. Il débute sa carrière de photojournaliste dans les années 40 auprès de magazines tels que Paris Match et Life Magazine et va couvrir à ce titre des sujets aussi éloignés que la vie d'un petit village ou le couronnement d'Elizabeth II. Son travail sur l'architecture et les paysages urbains est également un précieux témoignage sur la France d'après-guerre.

J-Ph.C. - Un café à Saint-Ouen (1966)
La photographie est l'art de saisir un moment, un regard, un geste, une lumière, une ombre. Elle est l'art de saisir la vie...
Et ailleurs (et en cela sa vision diffère de celle par exemple d'un Chris Killip) : la photographie est un langage, et comme n'importe quel langage elle nous permet de communiquer, de nous exprimer, et de raconter des histoires.

BI1

ICI

dimanche 11 janvier 2009

Andrew Wyeth - Blue door (1952)
Le vide-grenier du dimanche. Deux aquarelles du peintre américain Andrew Wyeth (1917-2009), maître des bruns et des gris, qui vient tout juste de nous quitter.
Connu pour ses représentations réalistes de l'Amérique rurale, en particulier du Maine et de la Pennsylvanie, il est le fils de l'illustrateur de renom Newell Convers Wyeth ; c'est lui qui va éveiller son goût pour la peinture paysagiste américaine.

A.W - Pennsylvania landscape (1942)
A. Wyeth commence sa carrière d'artiste dans les années 30, s'essayant d'abord à l'aquarelle puis à la tempera à l'oeuf.
To be interested solely in technique would be a very superficiazl thing to me. If I have an emotion, an experience, I want to express that. It's not about a product.
Andrew Wyeth est aujourd'hui considéré comme l'un des plus grands peintres américains du XXème siècle.

JM1 ICI