In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 12 juin 2016

I. Bidermanas - Fête foraine, Paris (1950)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe lituanien Israëlis Bidermanas (1911-1980). C'est la discrimination à l'égard des juifs et son désir de devenir peintre qui l'ont poussé à émigrer à Paris à l'âge de 19 ans. Il s'y trouve un petit gagne-pain comme assistant dans un atelier photographique.
Obligé de fuir l'occupation allemande, il se réfugie à Ambazac, en Haute-Vienne, mais il est capturé et torturé par les nazis. C'est la Résistance qui le libère, et désormais il rejoint ses rangs jusqu'à la Libération.
Les photos qu'il a réalisées de ses amis maquisards, sous le commandement du Colonel Georges Guingouin, constituent aujourd'hui une somme documentaire de grande valeur historique.

I.B. - Du bonheur et rien d'autre
(1950s)
La paix revenue, et en gardant son pseudonyme de la clandestinité - Izis - il retourne à Paris où il se fait deux amis, amoureux comme lui de la capitale dont ils parcourent à pied les rues et les faubourgs : Jacques Prévert et Marc Chagall.
Après sa série de portraits de la Résistance, il publie dans les années 50  Paris des rêves, un très beau livre de 75 photographies - accompagnées de textes d'auteurs importants de l'époque -, qui lui vaut la consécration.
Enfin, en 1953, il est sélectionné par Edward Steichen pour figurer aux côtés de Brassaï, Doisneau et Ronis, dans l'exposition "Four french photographers " du MoMA de New York.

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