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I. Bidermanas - Fête foraine, Paris (1950) |
Contraint de fuir l'occupation allemande, il se réfugie à Ambazac, en Haute-Vienne, mais est arrêté et torturé par les nazis. Libéré par la Résistance, il rejoint ses rangs jusqu’à la Libération. Les photos qu'il a réalisées de ses amis maquisards, sous le commandement du colonel Georges Guingouin, constituent aujourd'hui un témoignage historique de premier plan.
Après 1945, la paix revenue, il retourne à Paris en gardant son pseudonyme de la clandestinité - Izis. Il s’y lie d’amitié avec Jacques Prévert et Marc Chagall, avec qui il parcourt la capitale et en saisit les portraits, les scènes de rue et les atmosphères intimistes, empreintes de douceur et de lyrisme.
Il s’impose alors comme l’un des grands témoins du Paris d’après-guerre aux côtés de Robert Doisneau, Willy Ronis ou Brassaï.
Après sa série de portraits de la Résistance, il publie dans les années 50 Paris des rêves, un très beau livre de 75 photographies - accompagnées de textes d'auteurs importants de l'époque -, qui lui vaut la consécration. Enfin, en 1953, il est sélectionné par Edward Steichen pour figurer aux côtés de Brassaï, Doisneau et Ronis, dans l'exposition "Four french photographers " du MoMA de New York.
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