I. Bidermanas - Fête foraine, Paris (1950) |
Obligé de fuir l'occupation allemande, il se réfugie à Ambazac, en Haute-Vienne, mais il est capturé et torturé par les nazis. C'est la Résistance qui le libère, et désormais il rejoint ses rangs jusqu'à la Libération.
Les photos qu'il a réalisées de ses amis maquisards, sous le commandement du Colonel Georges Guingouin, constituent aujourd'hui une somme documentaire de grande valeur historique.
La paix revenue, et en gardant son pseudonyme de la clandestinité - Izis - il retourne à Paris où il se fait deux amis, amoureux comme lui de la capitale dont ils parcourent à pied les rues et les faubourgs : Jacques Prévert et Marc Chagall.
Après sa série de portraits de la Résistance, il publie dans les années 50 Paris des rêves, un très beau livre de 75 photographies - accompagnées de textes d'auteurs importants de l'époque -, qui lui vaut la consécration.
Enfin, en 1953, il est sélectionné par Edward Steichen pour figurer aux côtés de Brassaï, Doisneau et Ronis, dans l'exposition "Four french photographers " du MoMA de New York.