In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 27 décembre 2015

Haddon Sundblom - Coca-Cola Santa (1920s)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de l'illustrateur américain d'origine scandinave Haddon Sundblom (1899-1976). Il a, comme le grand illustrateur Howard Terpning (qui sera d'ailleurs son apprenti, voir publication du 4 octobre dernier), suivi l'enseignement de l'American Academy of Art de Chicago.

H. S. - Shaw-Barton pin-up
En s'appuyant sur les caractéristiques établies par Thomas Nast (voir ), c'est lui qui pour répondre à une commande de la firme Coca-Cola, établira dans les années 20 la désormais célébrissime image d'un Santa Claus vêtu de rouge, rieur et rondouillard, à l'allure de grand-père infiniment doux.
On peut donc dire que Haddon Sundblom, qui le dessinera pendant plus de 30 ans, est le père de la figure emblématique d'un Père Noël aujourd'hui indissociable de l'imaginaire collectif mondial.
Il fut aussi une influence majeure pour beaucoup de grands illustrateurs - sur qui je reviendrai sans doute -, spécialisés dans une autre image emblématique de la culture populaire américaine, la pin-up.

dimanche 20 décembre 2015

LS Lowry - The old house, Grove Street, Salford
(1948)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de Laurence Stephen Lowry (1887-1976), élève à la Manchester School of Art du peintre impressionniste français Adolphe Valette.

LS Lowry - The football match (1949)








"I'm fed up with painting" disait-il en 1966, à l'âge de 79 ans..."J'en ai marre de peindre"... 
Et plus loin.. "J'aurais dû m'arrêter en 1948 mais on ne m'a pas laissé.. On me demandait plus de tableaux.. Je n'ai jamais recherché ce qu'on appelle le succès, il n'y a pas d'argent avec la peinture, le percepteur prend tout".
The football match a été adjugé pour £5,6 millions en 2011.

samedi 19 décembre 2015

Bruno Bruni
Une image et des mots. Une sculpture de l'artiste italien Bruno Bruni (b.1935).
Pour aller avec, j'ai pensé à ce passage d'une nouvelle de Thomas Pynchon, Basses-Terres.

Elle fit une petite moue et se mit à pleurer.
- Tu ne veux pas de moi pour femme.
- Le problème, dit Flange, très gêné, c'est que j'en ai déjà une. Enfin, je suis marié.
Elle le regarda, les yeux fixes, comme si elle venait de recevoir un coup de poignard, puis elle éclata en sanglots désordonnés.
- J'ai simplement dit que j'étais marié ; je n'ai pas dit que ça m'était particulièrement agréable.
- Ne sois pas fâché contre moi, Dennis, dit-elle d'une voix plaintive, ne me quitte pas, dis que tu resteras avec moi.
Flange réfléchit un moment.
[.....]
- Oui, c'est entendu, je resterai.
Un petit moment, en tous cas. Elle le regarda avec gravité. Il y avait des vagues couronnées d'écume qui flottaient dans ses yeux. Elle aurait, il le savait, des créatures marines qui croiseraient dans le sous-marin vert de son coeur.

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dimanche 13 décembre 2015

Tomio Seike - Zoe, Tokyo (1984)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe japonais Tomio Seike (b.1943). Il a débuté sa carrière comme portraitiste et photographe de mode, et l'une de ses premières séries fut celle qu'il a consacrée à l'artiste américaine - sculptrice et photographe - Zoe Leonard.

Tomio Seike - Brighton, série Overlook
(2010)

Entre figuratif et abstraction, Seike est resté pour les séries qui suivirent - ses nus, ses paysages d'eau (waterscapes) ... - fidèle à la lumière naturelle et au noir et blanc.
C'est avec la série Overlook, prise à partir de 2010 depuis son appartement de Brighton, qu'il est venu à la couleur.
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dimanche 6 décembre 2015

Alice Neel - Harlem nocturne (1952)
Le vide-grenier du dimanche. Deux tableaux de l'américaine Alice Neel (1900-1984).
Après ses études secondaires et une expérience professionnelle de trois années dans la fonction publique, elle étudie l'art à la Philadelphia School of Design for Women et néglige l'impressionnisme alors en vogue pour s'intéresser au réalisme de l'Ash Can School.
Après une dépression et une tentative de suicide consécutives à la perte d'un enfant et son divorce d'avec le peintre cubain Carlos Enríquez Gómez, elle retourne en 1931 vivre chez ses parents.

Alice Neel - Cityscape (1934)
De retour à New York elle s'installe à Greenwich Village puis à Spanish Harlem ; elle côtoie des sympathisants du Parti Communiste USA, dont le cinéaste et photographe Sam Brody, qui en est membre. À travers ses portraits de la communauté portoricaine, Alice Neel traduit ses engagements contre les inégalités et pour le féminisme... Art is two things : a search for a road and a search for freedom.
On verra Alice Neel, en 1959, faire une apparition aux côtés d'Allen Ginsberg dans le film beatnik Pull my Daisy, de Robert Frank.
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samedi 5 décembre 2015

Anonyme
Une image et des mots. J'ai vu quelque part ce cliché attribué au photographe-voyageur Heinz Homatsch, que j'ai l'intention de présenter dans une future publication, mais j'ai quelques doutes au sujet de cette paternité...

"Nous rencontrons encore ici une idée qui, tout en se rattachant à Platon et à Aristote, rappelle cependant d'une manière plus forte encore le tour d'esprit oriental.
Plutarque fait ressortir très nettement l'obscurité mystérieuse dont Dieu est entouré, et il distingue l'idée de Dieu en soi de l'idée de Dieu formateur du monde, distinction qui n'avait jamais pris une forme bien déterminée dans l'ancienne philosophie grecque. [...]
Les âmes des hommes, qui sont enveloppées par le corps, exposées à la souffrance, n'ont aucun commerce avec Dieu, si ce n'est qu'elles le touchent en pensée, par le moyen de la philosophie, comme dans un songe, ce n'est qu'autant qu'elles sont séparées du corps, qu'elles parviennent jusqu'à l'invisible et au saint, où elles contemplent avec ardeur, sous la conduite et l'emprise de Dieu, la beauté cachée aux hommes
."
Heinrich Ritter, Histoire de la philosophie ancienne (1836).

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dimanche 29 novembre 2015

Isaac Lazarus Israëls - Les joueurs d'échecs
Le vide-grenier du dimanche, Deux oeuvres d'Isaac Israëls (1865-1934), un peintre impressionniste néerlandais appartenant au mouvement impressionniste d'Amsterdam, et fils de Jozef Israels, peintre majeur de l'école de La Hague que je présenterai ultérieurement. 

I. Israels - Jeune fille lisant sur un divan
(1920)





Vers sa 22ème année il abandonne les études académiques suivies à l'Académie royale de La Haye puis à celle d'Amsterdam, et rejoint les Tachtigers, un groupe d'artistes progressistes, peintres et poètes, créé en 1880 et influencé - en opposition à la tradition romantique - par l'impressionnisme et le naturalisme.
Pour eux l'art n'a pas vocation à transmettre un message, la seule quête est celle de la beauté... C'est l'opposition du pragmatisme à l'esthétisme, l'art pour l'art, c'est-à-dire - comme l'exprime le poète Wilhem Kloos - "l'expression la plus individuelle de l'émotion la plus individuelle"
"Les joueurs d'échecs", un pastel sur papier, est conservé au Rijksmuseum.
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dimanche 22 novembre 2015

Ako Salemi - Freedom (2015)
Le vide-grenier du dimanche. Deux remarquables clichés du photojournaliste Ako Salemi, né en 1981 à Bukan, dans le Kurdistan iranien. Les deux photos - comme toute la série dont elles font partie - ont été prises au smartphone, à Mazar-i Charif,  4ème ville d'Afghanistan.

Ako Salemi
Chef d'un restaurant traditionnel
(2015)











C'est le pays de la burqa, et quand on sait que le pigeon y est symbole de liberté, le contraste proposé par le premier cliché est d'autant plus saisissant.

samedi 21 novembre 2015

F. Bacon - Study of a figure in a landscape (1952)

Une image et des mots. L'image, c'est une étude de Francis Bacon, et les mots quelques vers d'un poème extrait de Tristia, d'Ossip Mandelstam.

L'air grisâtre est bruissant et moite ;
on se sent bien et à l'abri dans la forêt.
Docile je vais porter une fois encore
la croix légère des promenades solitaires.

Et de nouveau, vers l'indifférente patrie,
le reproche, comme l'oiseau, monte en spirale.
Je participe à la vie ténébreuse, je suis innocent de ma solitude.

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dimanche 8 novembre 2015

Liu Bolin - Suo Jia Cun
Le vide-grenier du dimanche. Pour vivre heureux vivons caché... Le matin du 16 novembre 2005, Liu Bolin découvre son atelier en ruines; les autorités chinoises viennent de démolir le village d'artistes de Suo Jia Cun.

Liu Bolin









Ce cliché de lui-même fondu dans les décombres est le point de départ d'une série intitulée "Hiding in the city". Son oeuvre désormais va devenir éloge de la dissimulation qui, on le sait depuis Machiavel, peut être une technique d'opposition politique. Les sages sans puissance, disait Tomaso Campanella, sont contraints de vivre comme les fous.
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samedi 7 novembre 2015

Alexey Titarenko
Une image et des mots. La photographie est de Alexey Titarenko, déjà présenté ici en 2010. Et pour aller avec, un extrait d'un petit ouvrage de Roger Caillois paru en 1977 chez Fata Morgana, Petit guide du XVe arrondissement à l'usage des fantômes.

"Il me vint à l'idée qu'on ne peut pas prendre en filature des humains, mais des simulacres qui leur ressembleraient. Je me souvins alors d'un conte de Léon-Paul Fargue, intitulé La drogue, que je tiens depuis longtemps pour un des chefs-d'oeuvre du fantastique moderne. Ce récit met en scène des êtres flottants, venus d'on ne sait quels limbes et reconnaissables à certains signes mystérieux.
Un jour, ils se sont brusquement condensés en un quartier écarté; un autre, ils s'évanouissent sans crier gare. Il s'affairent dans la cité, profitant de la distraction ou de l'indifférence générale, jusqu'au moment où un passant informé en aperçoit un et se décide à le prendre en chasse jusqu'à épuisement. Alors c'en est fait du malheureux. Il mincit, s'éclaircit, devient transparent, s'enfonce dans le sol, s'élève comme un ballon qu'un enfant a laissé s'échapper ou encore s'aplatit contre un mur poreux qui l'absorbe comme ferait un buvard.
Aucun ne résiste longtemps, il ne fait pas bon pour eux d'avoir été surpris en flagrant délit de "n'être pas des hommes"
.

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dimanche 1 novembre 2015

Henry Moore - Sea (1869)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de l'anglais Henry Moore (1831-1895), peintre de marines et de paysages. D'abord formé par son père il entre en 1853 à Londres à la Royal Academy Schools, la plus ancienne école d'art en Grande-Bretagne. 
En 1867, il rejoint la Society of British Artists dont il fera partie jusqu'en 1875.

H. Moore - The rainbow (1865)



Ses premières oeuvres sont principalement des représentations de la campagne anglaise, mais à partir de 1870 il s'est presque exclusivement consacré à la production de marines, où la mer parfois déserte est le seul sujet représenté.

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dimanche 25 octobre 2015

John Bulmer - série Black country (1960)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photo-journaliste anglais John Bulmer (b. 1938), grand admirateur d'Henri Cartier-Bresson et pionnier dans les années 60 de la photographie couleur, ce qui me donnera probablement l'occasion de lui consacrer un futur billet.

J.B. - Lonely pub, Yorkshire (1964)




C'est aussi à cette époque qu'il documente abondamment les régions minières d'Angleterre et du nord de la France, et c'est ce travail - en noir et blanc -, que j'ai choisi d'illustrer aujourd'hui avec ces deux beaux clichés. Une oeuvre d'art, disait Kant, n'est pas (nécessairement) la représentation d'une chose belle, mais la belle représentation d'une chose.
Pour en savoir plus sur John Bulmer et sur son travail, c'est ICI.

ML6

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dimanche 18 octobre 2015

Alfred Eberling - Tamara Karsavina (1911)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du polonais Alfred Eberling (1872-1951), issu de l'Académie des Beaux-Arts de Saint Petersbourg, peintre de chambre et photographe de rue avant l'heure.

A. E. - Tamara Karsavina
Professeur à la Société Impériale des Beaux-Arts à partir de 1904, il dirige après la révolution de 1917 l'Association des artistes de la Russie révolutionnaire, et réalise les portraits officiels de Lénine puis de Staline.
Mais il a aussi beaucoup peint les étoiles du théâtre et de la danse, comme ici avec ce beau portrait de Tamara Karsavina, formée aux Ballets de Saint Petersbourg avant d'intégrer la compagnie de Diaghilev, et à la beauté de qui le poète Kuzmin dédia quelques vers.

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samedi 17 octobre 2015

Balthazar Korab - Florence (1966)

Une image et des mots. Une photo de Balthazar Korab, des statues en attente de restauration après l'inondation de Florence en 1966.
Les mots sont de Stefan Zweig, extraits de "Voyages" un recueil publié en 2002 de récits écrits entre 1902 et 1939.

Regarde-les donc bien ces apatrides, toi qui a la chance de savoir où sont ta maison et ton pays, toi qui à ton retour de voyage retrouve ta chambre et ton lit prêts, qui a autour de toi les livres que tu aimes et les ustensiles auxquels tu es habitué. Regarde-les bien, ces déracinés, toi qui a la chance de savoir de quoi tu vis et pour qui, afin de comprendre avec humilité à quel point le hasard t'a favorisé par rapport aux autres. Regarde-les bien, ces hommes entassés à l'arrière du bateau et va vers eux, parle-leur, car cette simple démarche, aller vers eux, est déjà une consolation ; et tandis que tu leur adresses la parole dans leur langue, ils aspirent inconsciemment une bouffée de l'air de leur pays natal et leurs yeux s'éclairent et deviennent éloquents.
Telle est bien en effet notre nature : tout le mal qui a lieu ici-bas, nous en sommes informés. Chaque matin, le journal nous lance en pleine figure son lot de guerres, de meurtres et de crimes, la folie de la politique encombre nos pensées, mais le bien qui se fait sans bruit, la plupart du temps nous n'en savons rien. Or cela serait particulièrement nécessaire dans une époque comme la nôtre, car toute oeuvre morale éveille en nous par son exemple les énergies véritablement précieuses, et chaque homme devient meilleur quand il est capable d'admirer avec sincérité ce qui est bien.

PM3

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dimanche 11 octobre 2015

E Curtis - Sioux indian chiefs on horseback (c.1905)
Le vide-grenier du dimanche. 
"Silence, vois comme la piste est belle", Sioux, anonyme.
Voici encore deux oeuvres du photographe ethnologue américain Edward Sheriff Curtis (1868-1952) déjà présenté ici en février 2011.

E. Curtis - Canyon de Chelly (1904)







Il est l'auteur d'une oeuvre colossale à la valeur inestimable, The North American Indian, qui réunit 40.000 clichés documentant les 80 tribus amérindiennes alors présentes sur le sol américain. À propos de ces peuples qu'il voyait s'évanouir - The vanishing race -, il écrivait ceci : savoir s'intégrer respectueusement à l'univers des forêts ou des plaines, savoir reconnaître l'étincelle du sacré dans chaque parcelle de vie..., voilà l'essentiel de leur philosophie.
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dimanche 4 octobre 2015

Howard Terpning
Among the spirits of the long-ago people (nd)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre et illustrateur américain Howard Terpning (b.1927).
Après avoir étudié à l'Academy of Fine Arts et à l'American Academy of Arts - deux écoles de Chicago - il débute sa carrière comme apprenti chez l'illustrateur Haddon Sundblom. 

H.T. - Apache fire makers (nd)










Il se met ensuite à son compte pour se consacrer à la réalisation de couvertures de magazines et d'affiches publicitaires ou de cinéma (plus de 80 parmi lesquelles Les canons de Navarone, Docteur Jivago, Laurence d'Arabie...)
Ce n'est qu'en 1974 qu'il décide de ne plus employer son art qu'à illustrer l'histoire, qui lui est chère, de l'Ouest américain et la vie des peuples natifs.
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samedi 3 octobre 2015

Araña mona (Theraphosa blondi)
Une image et des mots. C'est un corrézien, Pierre-André Latreille, qui au début du 19e, a le premier répertorié sous le nom de mygale de Leblond cette belle araignée amazonienne que l'on appelle aussi mygale Goliath, ou, ici, "araña mona". C'est la plus grosse araignée au monde. Elle vit dans des terriers dont elle sort plutôt la nuit pour chasser, et à certains endroits de la forêt le sol est truffé des trous de ses repaires.
Pour la capturer, les indiens Piaroas grattent la terre à l'entrée de son terrier à l'aide de brindilles. Lorsque l'animal en surgit, pensant que ce mouvement qu'elle perçoit est d'une proie possible - rongeur ou oiseau - il faut agir très vite. De l'index la plaquer fermement au sol en appuyant sur le thorax, de l'autre main vite ramener ses pattes arrières entre les doigts restés libres, plutôt le pouce et le majeur, pour l'empêcher de s'en brosser l'abdomen et de répandre ainsi un nuage de poils très urticants. On peut ensuite ramener les pattes latérales et antérieures entre les deux doigts pour toutes les réunir (en faisant bien attention à ne pas se faire mordre), et l'on peut dès lors tenir sans danger l'araignée par ses huit pattes ramenées au-dessus du corps. Il ne reste plus qu'à l'envelopper dans cette position dans une feuille roulée en forme de bourse que l'on va lier et maintenir fermée par une fine liane.


De retour au campement, les araignées seront embrochées sur une tige de bois pour être grillées au-dessus du feu, une fois l'abdomen arraché car seule la chair blanche du thorax et des pattes, au léger goût de crabe, se consomme.
On procède de la même façon avec les marshmallows qui, à la différence de la mygale, ne vivent pas dans des terriers mais dans des poches en plastique ; par ailleurs, comme ils sont dépourvus de pattes ils ne peuvent pas s'enfuir et leur capture s'en trouve grandement facilitée, ce qui explique que l'on observe plus de cas de surpoids chez les jeunes scouts que chez les enfants amazoniens.

dimanche 27 septembre 2015

Don Jacot - Rush hour (2009)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre hyperréaliste américain Don Jacot (b.1949) célèbre pour ses représentations plus vraies que nature de jouets en fer blanc.

Don Jacot - Herald Square (2013)








Très influencé par les natures mortes de Charles Bell, Jacot a ouvert une voie toute nouvelle à l'hyperréalisme en combinant nature morte et paysage.
Le deuxième tableau a été inspiré à Don Jacot par une photo de Berenice Abbott prise à Herald Square, au coin de la 34ème rue et de Broadway, le 16 juillet 1936.
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