In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
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dimanche 28 décembre 2014

Thomas Nast - Santa Claus
Le vide-grenier du dmanche. Deux oeuvres de l'illustrateur américains Thomas Nast (1840-1902), considéré comme le père du dessin humoristique américain (le cartoon). Commentateur engagé de la vie sociale et politique de son pays, c'est lui qui va dépeindre les Démocrates comme une troupe d'ânes et les Républicains comme une parade d'éléphants ; il est aussi l'inventeur de la figure emblématique de l'Oncle Sam.

Th. Nast - May the best man win (1864)

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samedi 27 décembre 2014

(A/U)
Une image et des mots. Cette "belle" photographie d'un champ de bataille appartenait à André Jacquelin (1892-1975), médecin durant la Grande Guerre; l'auteur, le lieu et la date (me) sont inconnus.
Pour accompagner ce cliché, j'ai choisi sans surprise le poème "Campo arrasado por la guerra", de Manuel Altolaguirre qui figure dans le Romancero de la résistance espagnole, une anthologie réunie pour Maspero par Dario Puccini.

¿Dónde están los recuerdos si has quedado
como un desierto olvido, tú que eras
vergel o bosque, campo de batalla?
Si hay ojos que te vieron, que guardaron
la imagen de tu muerte, tu ruina,
derramen su memoria en tus arenas:
sangre, metal y fuego confundidos.
Escenario de muerte condenado
a no gozar futuras primaveras
al menos reproduce la agonía
de tanta juventud sacrificada.
Infantes y jinetes corredores
como nubes de sangre mal heridas,
entre el cielo y la tierra se dividen
para que brille el sol de la victoria.
Y ya no están. La luz que defendieron
apenas si ilumina los recoldos
de un temporal, eterno, destruido.
Muerte, olvido de muerte, sin un árbol,
desierta la llanura, claro el cielo,
el sol sin hijos luce como el llanto
y el pecho de la tierra no respira.
Memoria: labra en aire las figuras
de los enardecidos combatientes
y las antiguas frondas sean rivales
de este recuerdo en tan desierto olvido.


***

(trad. Claude Couffon)

Où sont les souvenirs si tu es demeuré
pareil à un désert d'oubli, toi qui étais
verger ou bois, champ de bataille?
S'il existe des yeux qui t'ont vu, qui gardèrent
l'image de ta mort, l'image de ta ruine,
qu'ils versent leur souvenir sur ton sable:
sang, métal et feu confondus.
Théâtre aux décors de mort condamné
à ne plus goûter de printemps futurs,
reproduit au moins l'agonie
de cette nombreuse jeunesse sacrifiée.
Des fantassins, des cavaliers en pleine course
et pareils à des nuages de sang mal blessés,
entre la terre et le ciel se partagent
afin que brille le soleil de la victoire.
Ils n'y sont plus. Cette clarté qu'ils défendirent
n'éclaire plus qu'à grande peine les tisons
d'un temps d'orage, éternel, consumé.
Mort, oubli de mort, et pas un seul arbre,
la plaine est déserte et le ciel est pur,
le soleil sans fils a l'éclat des larmes,
et la poitrine de la terre ne bat plus.
Mémoire: sculpte dans l'air les silhouettes
de ceux qui furent de farouches combattants
et que les anciennes ramures soient rivales
de ce souvenir dans un tel désert d'oubli.
WT1
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dimanche 21 décembre 2014

Chris Killip - Cookie in the snow (1984)

Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés de Chris Killip, chroniqueur des années Thatcher déjà présenté sur ce blog en août 2010.
Pourtant il se défend d'être un photographe social, et son approche de la photographie, que dans un entretien il compare à un mensonge, pourrait si on l'écoute paraître dénuée de préoccupations humanistes.

C.K. - St Luke's church, Balwin (1973)





I'm not a social documentary photographer. I'm not interested in documenting social conditions or trying to make the world a better place through photography. I'm just trying to make interesting photographs.

Chris Killip ne considère pas la photo comme un langage, comme un moyen de communication, mais seulement comme une expérience personnelle et intime.
I don't believe in objectivity in photography. Every photograph is subjective, because it's taken by somebody who has his own perspective on the world. Photography is a way of seeing the world. It's not about capturing reality, it's about capturing your interpretation of reality.

FS3
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samedi 20 décembre 2014

Claude Serre

Une image et des mots. Un dessin de Claude Serre (1938-1998), publié en 1972 dans Humour noir et hommes en blanc, que je conserve précieusement dans ma bibliothèque à côté du volume qu'il a quelques années plus tard consacré au sport (1977).
Pour aller avec, j'ai pensé à cet extrait de la Lettre à Ménécée, d'Épicure.

Prends l'habitude de penser que la mort n'est rien pour nous. Car tout bien et tout mal résident dans la sensation : or la mort est privation de toute sensibilité. Par conséquent, la connaissance de cette vérité que la mort n'est rien pour nous, nous rend capable de jouir de cette vie mortelle, non pas en y ajoutant la perspective d'une durée infinie, mais en nous enlevant le désir de l'immortalité. Car il ne reste plus rien à redouter dans la vie, pour qui a vraiment compris que hors de la vie il n'y a rien de redoutable.
[....] Ainsi, celui de tous les maux qui nous donne le plus d'horreur, la mort, n'est rien pour nous, puisque, tant que nous existons nous-mêmes, la mort n'est pas, et que, quand la mort existe, nous ne sommes plus. Donc la mort n'existe ni pour les vivants ni pour les morts, puisqu'elle n'a rien à faire avec les premiers, et que les seconds ne sont plus.

LY1
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dimanche 14 décembre 2014

Saul Leiter - Exacta (1948)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du photographe américain Saul Leiter (1923-2013), déjà présenté en décembre 2013 et dont les premiers clichés en noir et blanc ont fait l'objet cette année d'une belle publication chez Steidl, intitulée Early black & white.

S.L - From the El (1955)
Deux clichés qui illustrent deux aspects récurrents du travail de Leiter : son goût pour la déconstruction de l'espace et des perspectives, et son emploi presque expressionniste des surfaces embuées et des reflets dans les devantures de magasins et de bars.
"Je suis sensible à une certaine ambiguïté dans la photographie, ne pas être certain de ce que l’on voit... Lorsqu’on ne sait pas pourquoi le photographe a pris une photographie, que l’on ne sait pas pourquoi on la regarde, et puis subitement, on découvre quelque chose, on se met à voir. J’aime cette confusion." 
De l'oeuvre entière de Leiter, Exacta fait partie des photos que j'aime le plus. Elle nous invite dans un monde qui est - au coeur bouillonnant de New York, dans son quartier de l'East Village -, comme un monde intermédiaire, un monde imprécis que vient de façon si poétique démentir son titre.
"Je photographie dans mon quartier. Je crois que des choses mystérieuses arrivent dans des endroits familiers. Il n'est pas toujours nécessaire d'aller à l'autre bout du monde."
BD3

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dimanche 7 décembre 2014

Alexander Grishkevich - Dernières fleurs

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du biélorusse Alexander Grishkevich (b.1961). Diplômé de l'École d'art de Minsk, c'est là qu'il vit et travaille encore aujourd'hui.

A. Grishkevich - Décembre (2007)

Il y a dans sa peinture quelque chose du minimalisme japonais... Dans ses paysages par exemple, d'où l'homme est absent, chaque élément semble tendre vers son épure; c'est une peinture ascétique, sans beaucoup de nuances, qui peut aussi faire penser au formalisme de l'anglais Maurice Wade.
Il me semble en fait que l'art de Grishkevich - pour ce que je sais de son pays de bas plateaux et de plaines marécageuses - est lui-même imprégné par l'atmosphère que dégage son austère géographie.
GH1

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dimanche 30 novembre 2014

Fred Morley - Delivery after raid (1940)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe anglais Fred Morley.
Le premier, célébrissime, donne à voir un milkman londonien stoïque effectuant sa tournée de livraison parmi les décombres, le 9 octobre 40.

F. M. - St James Park, London (1934)








C'est quelques jours après le commencement du Blitz qui de septembre 40 à mai 41 déversa jour et nuit un déluge de bombes sur la capitale anglaise.Mais c'est une mise en scène... Le gouvernement anglais censurait toutes les photos de Londres dévastée par crainte qu'elles ne démoralisent la population. Fred Morley a alors eu l'idée de ce cliché soigneusement composé, devenu le symbole du stiff upper lip anglais.

CM1
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samedi 29 novembre 2014

Oronce Fine - Le monde dans une tête de fou
(16e s.)
Une image et des mots.
L'image est de l'astronome, cartographe et mathématicien français Oronce Fine (1494-1555).
Les mots pour l'accompagner sont extraits de La Nef des Fous, un ouvrage satirique du poète strasbourgeois de langue allemande Sebastian Brant, publié pour la première fois à Bâle en 1494 ; il y dresse, en 112 chapitres versifiés, un catalogue quasi exhaustif de la folie du monde.

Sagesse n'est plus honorée
L'honnête est le dernier servi
Est mis à la portion congrue,
Il ne faut plus parler de lui ;
Et qui n'aspire qu'aux richesses,
Habile à s'enrichir bien tôt,
Fait l'usurier, nuit, tue, se damne,
Est félon contre son pays.
Il en va ainsi par le monde :
L'argent fait de méchantes gens.
Justice au plus riche est vendue
Et l'argent, il vous ferait pendre
S'il n'aidait pas à vous dépendre ;
Pour lui reste impuni le crime.
Te le dis tel que je le pense :
Au gibet pend menu fretin.
(§ Du mépris de la pauvreté)

LD1
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dimanche 23 novembre 2014

Lucien Clergue - New York (1961)

Le vide-grenier du dimanche. New York le jour, New York la nuit, deux clichés de Lucien Clergue (1934-2014), qui vient de s'éteindre le 15 dernier.
Né à Arles, il y fait la connaissance de Picasso à l'occasion d'une corrida, et il restera son ami jusqu'à la disparition du peintre. Cette rencontre, et celle de Cocteau, va éveiller son goût pour la poésie et le surréalisme.

L.C. - Night in NY (1977)









Il est le premier photographe élu à l'Académie des Beaux-Arts de l'Institut de France, en 2006.
Saint-John Perse m'a dit une chose formidable : ne pas faire un album d'images fortuitement assemblées mais faire "oeuvre d'auteur"; cet aspect de classification est capital et c'est ce que m'a confirmé plus tard Roland Barthes en me rappelant ce que nous avons appris de Claude Lévi-Strauss, que tout classement est un discours.

BP1

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dimanche 16 novembre 2014

Julius von Klever - Fin d'automne (1912)
 Le vide-grenier du dimanche. Deux toiles du peintre paysagiste russe, d'origine allemande, Julius (ou Yuri) von Klever (1850-1924).

J. von K. - Village de pêcheurs (1892)

Après ses études secondaires, il entre en 1867 à l'Académie impériale des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg en classe d'architecture puis de dessin, où il sera l'élève de Mikhaïl Klodt, un des membres fondateurs des Ambulants (les Peredvijniki) qui devra lui aussi faire ici l'objet d'une publication. L'oeuvre de von Klever se distingue par ses représentations romantiques de la nature, des scènes paisibles de campagne, de forêts et de rivières dont il capturait toute la beauté sereine avec un formidable souci du détail.
AD1

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dimanche 9 novembre 2014

David Seymour - Lodz (1938)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe américain d'origine polonaise David Seymour (1911-1956). Né Dawid Szymin à Varsovie, il grandit en Pologne et en Russie avant de s'installer à Leipzig en 1929, puis à Paris en 1931, pour étudier l'art et la photographie.

D. Seymour - Essen (1947)

Il y travaille pour le magazine Regards, de sensibilité communiste et proche du Front Populaire, qui avec le magazine Vu lance le photojournalisme en France. C'est là qu'il rencontre Robert Capa et Henri Cartier-Bresson, avec qui il fondera quelques années plus tard, en 1947, l'agence Magnum.
Nous essayons seulement de raconter une histoire. Laissons les effets aux peintres du 17ème. Nous devons dire, révéler, montrer les visages qui ont faim et les terres meurtries, tout se qui peut remuer un peu ceux qui se sentent bien.
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dimanche 2 novembre 2014

Frits Thaulow - Moulin à eau (1892)
Le vide grenier du dimanche. Deux oeuvres d'un autre scandinave, le peintre et graveur norvégien Frits Thaulow (1847-1906), et encore de l'eau - inouïe.
Considéré comme l'un des grands précurseurs de la peinture naturaliste norvégienne, il est formé à l'Académie des Beaux-Arts de Copenhague.

Frits Thaulow - La Dordogne (1901)




Il voyage ensuite en Allemagne et en France, où il sera influencé par le travail de Jules Bastien-Lepage et par les peintres de l'école de Barbizon ; il rencontre également Rodin en 1892 avec qui il va nouer une solide amitié.
Frits Thaulow a été l'un des premiers artistes à peindre à Skagen, un petit village de pêcheurs dans le nord du Jutland danois ; ce village allait devenir célèbre à partir de 1870, en devenant le lieu de rencontre, et de travail, de nombreux peintres scandinaves que l'on désigne aujourd'hui comme les peintres de Skagen.
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samedi 1 novembre 2014

Une image et des mots. Il y a dans l'aberrante beauté du "flamenco" (avec beaucoup de guillemets) d'Israel Galván, fragments de danse dans la danse, un je-ne-sais-quoi qui fait penser au monde de Beckett, des "lambeaux regagnés sur le néant complet", pour reprendre les mots d'Artaud dans l'une de ses lettres à Jacques Rivière. "Lorsque je peux saisir une forme, dit encore Artaud dans cette même lettre, je la fixe, dans la crainte de perdre toute pensée"... Ici

La Curva, au Festival de Jerez en 2012

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dimanche 26 octobre 2014

J.R.S. Stanhope - Penelope (1864)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre préraphaélite anglais John Roddam Spencer Stanhope (1829-1908). Considéré comme un préraphaélite de la deuxième vague menée à partir de 1860 par Dante Gabriel Rossetti et davantage marquée par la Renaissance italienne, son travail est aussi étudié dans le contexte de l'Esthétisme et du Symbolisme anglais.

J.R.S. Stanhope - The gentle music
(1873)
Il suit à Oxford l'enseignement de George Frederic Watts dont il devient l'assistant et avec qui il va voyager en Italie et en Asie Mineure.
Il s'installera d'ailleurs définitivement à Florence en 1880, où sa nièce et élève Evelyn de Morgan lui rendra régulièrement visite.
Le second tableau, dont le titre complet est The gentle music of a bygone day, a été inspiré par un poème de William Morris, The Earhtly Paradise.

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samedi 25 octobre 2014

Graffiti de La Bande Noire, murs du Panthéon (1885)
Une image et des mots. L'image, c'est un graffiti de La Bande Noire - ICI -, sur les murs du Panthéon.
Les mots sont extraits du petit roman de Léo Malet, Le soleil n'est pas pour nous, deuxième volet de la trilogie noire publié en 1980.

Tout ce qui a été gravé sur les murs, gravé à la sauvette sur un coin de table, tous ces graffiti, revendicateurs ou résignés, se font verbe et déferlent. Ils sont scandés et fouettent l'air, au rythme d'un coeur pas plus gros que le poing et dont on ne sait s'il étouffe de soif de tendresse ou de haine.
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dimanche 19 octobre 2014

Fujiko Nakaya - Fogscape 47412 (2014)
Le vide-grenier du dimanche. On trouve fréquemment, dans la peinture japonaise, de ces nappes de brume ou de brouillard qui y symbolisent une transition dans le temps ou dans la réalité, l'irruption dans notre monde d'un autre monde surnaturel.
"Je viendrai à toi dans l'épaisseur de la nuée", dit Dieu à Moïse (Exode).

F. Nakaya - Memory of wind (2013)

 


J'ignore si c'est cette référence à la peinture qu'avait en tête l'artiste Fujiko Nakaya (b.1933) dont le Sapporo Art Museum vient de présenter la dernière création, une sculpture de brouillard.
Cette exhibition s'est déroulée dans le cadre du Festival International d'Art de Sapporo (SIAF), qui vient de s'achever.

dimanche 12 octobre 2014


Tom Colbie - Eternal recurrence 5 (2012)
Le vide-grenier du dimanche. 

T. Colbie - Eternal recurrence 4 (2012)

En mémoire des Stoïciens, de Nietzsche (La naissance de la tragédie) et de Claude François (Ça s'en va et ça revient), voici sur l'idée de l'éternel retour deux oeuvres du canadien Tom Colbie. 
Pour en savoir un (petit) plus sur lui et sur son travail, c'est ICI et ICI.
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dimanche 5 octobre 2014

J.S. Sargent - A gust of wind
(1887)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de l'américain John Singer Sargent (1856-1925), déjà publié ici en juillet 2010.
On trouve parfois le premier (Rafale de vent) intitulé du nom de son modèle, Judith Gautier, fille de Théophile et épouse - malheureuse - de Catulle Mendès. J'aime énormément ce tableau, pour la spontanéité de sa composition et sa manière audacieuse, différente du réalisme classique par exemple de sa passante dans une rue de Venise.

J.S. Sargent - Street in Venice (1882)
Aux coups de pinceaux impressionnistes on sent l'influence de Monet rencontré à Paris, et l'on peut d'ailleurs remarquer la similitude de point de vue avec sa "Femme avec un parasol". Impressionism was the name given to a certain form of observation when Monet, not content with using his eyes to see what things were or looked like as everybody had done before him, turned his attention to noting what took place on his own retina.
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