In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 5 octobre 2014

J.S. Sargent - A gust of wind
(1887)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de l'américain John Singer Sargent (1856-1925), déjà publié ici en juin 2010.
On trouve parfois le premier tableau, Rafale de vent, intitulé du nom de son modèle : Judith Gautier, fille de Théophile, épouse malheureuse de Catulle Mendès, et elle-même écrivaine. J’aime énormément cette toile, pour la spontanéité de sa composition, cette liberté qui semble improvisée dans la manière de figurer le vent, les étoffes, les boucles envolées. Ce n'est pas le réalisme classique que l'on observe par exemple ci-dessous, dans sa Passante dans une rue de Venise, où tout est plus cadré, plus pesé, avec le jeu tendu des regards, presque narratif.

J.S. Sargent - Street in Venice (1882)
On y sent à plein les coups de pinceau impressionnistes, le plaisir physique de la peinture. L’influence de Monet, qu’il avait rencontré à Paris, a transformé sa manière de voir. Le point de vue, d’ailleurs, évoque assez clairement la Femme avec un parasol, la même contre-plongée légère, le même souffle invisible qui fait ployer les herbes, le chapeau, le tissu. L’écrivain anglais Adrian Stokes disait du regard impressionniste qu’il ne cherchait pas à "voir ce que les choses sont, mais ce qu’elles font sur la rétine"... Ici il s'exprime de deux façons : l’une tendue, observatrice, presque sociale ; l’autre ouverte, immédiate, portée par l’air et la lumière.

dimanche 27 juin 2010

John S. Sargent - The black brook (c.1908)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de l'américain - très "français" - John Singer Sargent (1856-1925) qui a peint une quantité invraisemblable de portraits de commande, très "posés",  pour les rich and famous de l'époque. 

J.S. Sargent
Frederic Law Olmsted
(1895)
D'où mon choix pour ces deux tableaux qui pour moi se démarquent, par le naturel des poses, de ce que l'on connaît le plus de lui. Pour le premier, au bord d'un torrent alpin, il s'agit d'un portrait de sa nièce Rose-Marie Ormond. 
Le second, je l'ai choisi après avoir hésité avec un portrait de Stevenson (simplement parce que j'aime Stevenson) pour cette pose bonhomme de Frederick Olmsted (le "père" de Central Park) et pour ce buisson de fleurs blanches qui s'invite au premier plan.

Ménologe de Basile II Une image et des mots. On connaît la formule de Simonide : « La peinture est une poésie muette ». Mais ce n’est pas p...