In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
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samedi 26 décembre 2020

Otto Greiner - Betende Hände (nd)
Une image et des mots. L'image, ces mains en prière - crayon et fusain - du peintre et dessinateur allemand Otto Greiner (1869-1916).
Les mots pour aller avec sont un extrait d'une lettre de Calamity Jane à sa fille Janey, datée du 30 mai 1883.

Il n'y a vraiment rien dans ce monde d'aussi merveilleux que la foi d'un enfant dans quelqu'un qu'il aime.
Quand tu as dit ta prière devant moi, ce soir-là, tu as ajouté; "Dieu bénisse Jane Hickok et cet homme qui fut abattu dans le dos, où qu'il soit. Bénissez-le, parce que Jane l'aimait."
Je me suis demandé comment tu savais que je l'aimais. Bonne nuit, petite fille, et puisse Dieu te garder de tout mal.

WM2
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dimanche 20 décembre 2020

Joaquim Eskildsen - Fireworks (1991)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe danois Joaquim Eskildsen (b.1971). Natif de Copenhague, il développe un intérêt précoce pour la photographie et devient apprenti chez Rigmor Mydtskov, photographe à la Cour Royale.
Ayant grandi à la campagne, marqué par les récits de sa grand-mère dans son enfance, Eskildsen voue une passion particulière à la nature.

J. Eskildsen - Cornwall




C'est ce qui l'amène en 1993 à  assister, à Copenhague, à un atelier animé par la photographe finlandaise Ritva Kovalainen, dont le travail explore les relations que l'homme entretient avec elle.
La découverte qui s'ensuit de la richesse de la photographie finlandaise, à travers des livres et des portfolios d'artistes renommés, le pousse à partir s'installer en Finlande, où il va étudier à l' Université d'Art et de Design d'Helsinki avec Pentii Sammallahti (voir publication de mars 2020).
WO1

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dimanche 13 décembre 2020

E.P. Bitkin - The evening train (1962)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du russe Evgueni Petrovitch Bitkin (b.1932), élève à Moscou de Kuprin et de Gerasimov avant de s'établir à Novgorod dont la vie, l'architecture, seront une source majeure et durable d'inspiration.

E.P. B. - Suburban Station (1962)
S'il est un héritier des traditions classiques de l'école de peinture russe, cela ne l'empêche pas d'exprimer son propre imaginaire, avec sa propre intonation ; des toiles à l'atmosphère souvent hivernale, volontiers crépusculaire, avec des ciels chargés. Ce que j'ai particulièrement aimé dans toutes les toiles que j'ai vues de lui - et qui m'a immédiatement attiré l'oeil quand je l'ai découvert -, c'est d'abord son excellence dans l'art du cadrage, sa disposition des personnages avec une précision cinématographique. Chaque élément du décor crée une composition qui évoque la mise en scène d'un film, et le talent du peintre pour orchestrer la scène me donne l'impression d'observer une séquence de cinéma figée dans le temps, où chaque détail contribue à l'atmosphère et à la narration visuelle.
Quant aux personnages, j'ai été frappé par leur présence et leur réalité saisissantes, alors qu'ils sont le plus souvent représentés sous la forme de silhouettes imprécises.
VO1

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dimanche 6 décembre 2020

Linden Frederick - The blue room

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de l'américain Linden Frederick (b.1953).

L. Frederick - Off Main

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