In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 19 mai 2024

Joaquim Eskildsen - Seija's room (2000)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe danois Joaquim Eskildsen, déjà présenté ici en décembre 2020.

J.E. - ApùliaBluetide serie











Photographing is to me a very personal matter. To me, it is essential to believe in a better world, in mankind, and in there being a sense to it all. I try to collect photographs of a world that I can believe in, that gives me hope and moments of magic.

dimanche 20 décembre 2020

Joaquim Eskildsen - Fireworks (1991)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe danois Joaquim Eskildsen (b.1971), dont le travail mêle rigueur documentaire et sensibilité poétique très marquée. Né à Copenhague, il développe très jeune un intérêt pour la photographie et devient l’apprenti de Rigmor Mydtskov, photographe officielle de la Cour Royale.
Il se forme ensuite à Helsinki auprès de Pentti Sammallahti (voir mars dernier), avec qui il partage le goût de la lumière naturelle, du détail discret et des atmosphères silencieuses.

J. Eskildsen - Cornwall
Élevé à la campagne et nourri par les récits de sa grand-mère, Eskildsen voue depuis toujours une profonde affection à la nature. C'est ce qui l'amène, en 1993, à assister à Copenhague à un atelier animé par la photographe finlandaise Ritva Kovalainen, dont le travail explore les relations que l'homme entretient avec elle. Sa découverte de la photographie finlandaise le décide à s’installer en Finlande, où il étudie à l’Université d’Art et de Design d’Helsinki.
Il s’est fait connaître par ses séries au long cours, notamment The Roma Journeys (2007), fruit de six années de voyages à travers sept pays d’Europe auprès des communautés roms.
Son regard, toujours attentif et respectueux, évite le pittoresque comme la dénonciation : il cherche à montrer la dignité du quotidien, la beauté simple des gestes, la présence des enfants, des maisons, des routes. Qu’il photographie les paysans cubains (Home Works), les paysages du Nord ou la pauvreté américaine (American Realities, 2011), il garde le même équilibre entre précision documentaire et émotion contenue. Rien d’appuyé dans ses images, mais une douceur persistante ; celle d’un photographe pour qui voir, c’est d’abord comprendre et partager.

Ganjifa moghol Le vide-grenier du dimanche. Deux Ganjifas , ces cartes d’un jeu ancien, originaire de Perse, qui a pris toute sa richesse en...