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TH1 |
In girum imus nocte et consumimur igni

eiπ + 1 = 0
dimanche 17 mai 2015
dimanche 10 mai 2015
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H. Gude - Pêcheurs à la côte (1887) |
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre paysagiste norvégien Hans Fredrik Gude (1825-1903), que j'ai déjà cité à plusieurs reprises dans ce blog, notamment dans les publications consacrées à ses élèves Alfred Wahlberg (février 2015), Amaldus Nielsen (juin 2010), et bientôt Sophus Jacobsen, qui fera lui aussi l’objet d’un article. Entré à l'École Royale de dessin de Christiania (aujourd'hui Oslo) en 1838, Gude y étudie jusqu’en 1841 avant de poursuivre sa formation à l’Académie des Beaux-Arts de Düsseldorf.
Là, il suit l’enseignement de Johann Schirmer, dont il devient l’assistant jusqu’en 1846 et à qui il va succéder comme professeur de 1854 à 1861.
Il prendra ensuite la direction de l’Académie des Beaux-Arts de Carlsruhe, où il enseignera jusqu’en 1901, deux ans avant sa mort.
Hans Gude, aux côtés de Johan Dahl, est l’une des figures majeures du Romantisme national norvégien.
Ce mouvement, bien qu’ancré dans le romantisme européen, trouve un écho particulier en Norvège, un pays récemment devenu partiellement indépendant de la Suède et en quête d’une identité forte, illustrée par ses paysages grandioses. Gude, par ses toiles, contribuera largement à façonner cette image de la nature sauvage et majestueuse, au cœur du nationalisme romantique.
dimanche 3 mai 2015
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Zoe Leonard - série Analogue |
Ces deux photographies, emblématiques de son travail sur l'identité et les structures sociales, font partie de la série Analogue dans laquelle, de 1997 à 2007, Zoe Leonard nous donne à voir les petits commerces misérables qui, à des milliers de kilomètres les uns des autres, s'incorporent au méga-système de la mondialisation...
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Zoe Leonard - série Analogue |
samedi 2 mai 2015
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Maître de Bedford - La tour de Babel |
Les mots sont extraits de l'essai de Merritt Ruhlen, "L’origine des langues", publié en 1994 et sous-titré "Sur les traces de la langue mère". Merritt Ruhlen enseigne la linguistique à l’université Stanford, en Californie.
« [.....] Pour de nombreux savants de l’époque (le 19e.), la famille indo-européenne constituait la forme la plus évoluée du langage humain, et ils se représentaient les langues du reste du monde comme des stades plus primitifs du développement du langage. […..] Au cours du 20e. se développa une perspective totalement différente. L’étude approfondie des langues parlées sur toute la Terre convainquit les linguistes qu’il n’existait en fait nulle part de langues primitives.
Ils considèrent pratiquement tous l’ensemble des langues humaines existantes comme étant de complexité équivalente, bien qu’il n’existe à vrai dire pas de moyen de mesurer la complexité d’une langue.
Pendant la même période les biologistes parvinrent à la conclusion qu’il n’existait pas non plus
sur Terre de peuples primitifs. Tous les êtres humains font montre de capacités cognitives et langagières très semblables, cela dans l’espèce entière ; les différences entre langues ne sont pas liées à des différences de structure du cerveau, et il est bien connu que tout enfant humain est capable d’apprendre n’importe quelle langue. »
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