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dimanche 16 septembre 2018

Ph. de Mazerolles - Le Bal des Ardents
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre et enlumineur français Philippe de Mazerolles (c.1420-1479), actif à Paris puis à Bruges au service de Charles le Téméraire pour qui il devient peintre de cour en 1467. Formé à Paris, son style s'inspire directement du Maître de Bedford (voir mai 2015), un enlumineur anonyme actif dans la capitale française au début du XVe siècle.

Ph. de M. - Bains publics



Environ soixante manuscrits sont attribués à Philippe de Mazerolles, souvent identifié comme le Maître du Froissart Harley, un manuscrit des Chroniques de Froissart d'où la première illustration est extraite.
Elle représente le Bal des Ardents, cette fête destinée à distraire le roi Charles VI - le bien-aimé cinglé -, en janvier 1393 et qui tourna au drame avec l'incendie qui allait coûter la vie à quatre aristocrates de son entourage ; à la suite de quoi le roi déjà débile devint définitivement fou.
La seconde illustration, conservée à la Bibliothèque de Berlin, donne à voir des bains publics. Une douzaine de baigneurs dans des cuveaux de bois, mixtes, qui collationnent en lutinant.
Le travail de Philippe de Mazerolles illustre l'évolution de l'enluminure française vers les styles flamands, reflétant les échanges culturels entre la France et les Pays-Bas bourguignons au XVe siècle.

samedi 2 mai 2015

Maître de Bedford - La tour de Babel
Une image et des mots. Cette enluminure représentant la tour de Babel est l'oeuvre du Maître de Bedford, maître enlumineur anonyme français de la première moitié du 15e. siècle.
Les mots sont extraits de l'essai de Merritt Ruhlen, "L’origine des langues", publié en 1994 et sous-titré "Sur les traces de la langue mère". Merritt Ruhlen enseigne la linguistique à l’université Stanford, en Californie.

« [.....] Pour de nombreux savants de l’époque (le 19e.), la famille indo-européenne constituait la forme la plus évoluée du langage humain, et ils se représentaient les langues du reste du monde comme des stades plus primitifs du développement du langage. […..] Au cours du 20e. se développa une perspective totalement différente. L’étude approfondie des langues parlées sur toute la Terre convainquit les linguistes qu’il n’existait en fait nulle part de langues primitives.
Ils considèrent pratiquement tous l’ensemble des langues humaines existantes comme étant de complexité équivalente, bien qu’il n’existe à vrai dire pas de moyen de mesurer la complexité d’une langue.
Pendant la même période les biologistes parvinrent à la conclusion qu’il n’existait pas non plus
sur Terre de peuples primitifs. Tous les êtres humains font montre de capacités cognitives et langagières très semblables, cela dans l’espèce entière ; les différences entre langues ne sont pas liées à des différences de structure du cerveau, et il est bien connu que tout enfant humain est capable d’apprendre n’importe quelle langue
. »

Étudiantes afghanes en 1978 Le vide-grenier du dimanche. Au lendemain de la Journée internationale des femmes, voici quatre clichés d...