BH1 |
In girum imus nocte et consumimur igni
dimanche 23 décembre 2012
samedi 22 décembre 2012
Château de Cénevières (Lot), Fresque au-dessus du cabinet d'alchimie |
Les mots sont de Clarice Lispector, extraits de sa Passion selon G.H.
"Depuis la Préhistoire, j'avais commencé ma marche à travers le désert, et sans étoile pour me guider, la perdition seule me guidant, l'égarement seul me guidant - jusqu'à ce que, presque terrassée par l'extase de la fatigue, illuminée par la passion, je trouve enfin l'écrin. Et dans cet écrin, étincelant de gloire, le secret caché.
Le secret le plus ancien du monde, opaque, mais m'aveuglant du rayonnement de son existence simple, y étincelant d'une gloire qui me faisait mal aux yeux. Dans l'écrin, le secret : un morceau de chose. Un morceau de fer, une antenne de cafard, le plâtre du mur. [.....] Le secret de la force était la force, le secret de l'amour était l'amour - et le joyau du monde est un morceau de chose opaque."
dimanche 16 décembre 2012
Inge Morath - Bédouins, sud de Bagdad (1955) |
En 1953, elle est la première femme à être admise au sein de la prestigieuse agence Magnum, où elle officiera d'abord comme assistante d'Henri Cartier-Bresson avant d'en devenir membre à part entière en 1955.
La photographie est un étrange phénomène; vous faites confiance à votre oeil et ne pouvez pas vous empêcher de mettre votre âme à nu. C'est essentiellement une affaire personnelle, une recherche de la vérité intérieure.
Avec la photographie j'ai compris que je pouvais donner corps à une pensée.
dimanche 9 décembre 2012
John A. Grimshaw - Evening shadows (1881) |
J.G. - Westminster Bridge by moonlight (1880) |
Par la suite il est également marqué par le travail du français James Tissot, très en vogue dans la haute société de l'Angleterre victorienne, et qui fera ici, un jour ou l'autre, l'objet d'une publication.
Pour beaucoup, Grimshaw reste aujourd'hui le peintre des clairs de lune, celui qui a fait dire à l'américain James Abbott Whistler : I considered myself the inventor of nocturnes, until I saw Grimmy's moonlit pictures.
dimanche 2 décembre 2012
Martin Lewis - Relics (1928) |
Né en Australie, il est arrivé aux États-Unis en 1900 et s'est installé à New York où il a initié Edward Hopper à l'art de la gravure.
Puis il est parti au Japon pendant deux ans pour s'y former aux techniques traditionnelles.
Vint la Grande Dépression et Martin Lewis sombra peu à peu dans l'oubli, alors que Hopper connaissait la gloire.
M. Lewis - Rainy day, Queens (1931) |
Aux très admirés "Shadow dance" et "The glow of the city", j'ai préféré ces deux gravures.
La première, Relics, est une pointe sèche parfois appelée - ou du moins sous-titrée-, Speakeasy Corner. Pendant la Prohibition (1920-1933) , un Speakeasy était un marchand d'alcools ou un bar clandestin.
La deuxième gravure, encore une pointe sèche, je l'ai choisie pour sa belle atmosphère, ses jeux d'ombres et de lumière sur le sol mouillé.
Le New York nocturne était, pour Lewis comme pour Hopper, une formidable source d'inspiration.
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