In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
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samedi 10 septembre 2011

LS - Twin Towers and a seagull (1979)

Une image et des mots. L'image, c'est ce cliché des Twin Towers pris en 1979 par le new yorkais Louis Stettner (b.1922).

Et pour l'accompagner, quelques lignes de Karl Popper, extraits de La société ouverte et ses ennemis (1945)

"Une tolérance sans limite ne peut que mener à une disparition de la tolérance. Si nous étendons une tolérance sans limite même à ceux qui sont intolérants, si nous ne sommes pas préparés à défendre une société tolérante contre l'assaut des intolérants, alors les tolérants seront anéantis, et avec eux la tolérance."

ZP1

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dimanche 4 septembre 2011

A.Y - Suma Beach at night

 Le vide-grenier du dimanche. Deux gravures sur bois de la période Taisho du japonais Arai Yoshimune (1873-1945), dans le style Shin hanga.
Son style était caractérisé par l'utilisation de lignes délicates et de couleurs subtiles, ainsi que par son attention aux détails et à la composition.
A.Y. - Moon and Suma Beach

Le Shin-hanga est une manifestation de l'esprit japonais, écrivait l'historien de l'art Oliver Statler, grand spécialiste de la culture et de l'art japonais. C'est une poésie qui, parmi tant d'autres choses, exprime la beauté de la nature, le respect du passé, l'amour des plaisirs simples et la joie de vivre.

ML3

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dimanche 28 août 2011

F. Horvat - Boxing boys, London (1955)
 Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés de l'inclassable et passionnant Frank Horvat. Né en 1928, c'est sa rencontre avec Cartier-Bresson qui sera déterminante dans l'affirmation de sa vocation pour la photographie. "Je n'ai pris aucune photo sans avoir été influencé par Henri Cartier-Bresson", disait-il.

F.H. - Ladies of the Salvation Army, London
(1959)
Aujourd'hui, c'est le Frank Horvat photojournaliste que j'ai choisi de présenter, avec ces deux photos qui illustrent de bien belles valeurs..: le courage et la combativité, le fair-play, et le souci d'autrui.
Une bonne photo, c'est une photo que l'on ne peut pas refaire. [...] Une photo doit être imprévisible, et tout ce qu'il y a dedans doit être nécessaire.
RM1

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dimanche 21 août 2011

Z. D. - Lotus and mandarin ducks
(1947)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du chinois Zhang Daqian (1899-1983). La première, une encre sur papier estimée à 2.000.000 de dollars US,  s'est vendue cette année dix fois plus cher chez Sotheby's Hong Kong, et Zhang Daqian détrône Picasso au rang des artistes les mieux cotés.

À Picasso justement, avec qui il échange à propos du grand Qi Baishi, Zhang Daqian dit ceci...

"C'est que voyez-vous le pinceau chinois est très différent du pinceau occidental. Il peut être aussi bien souple que ferme, s'imbiber d'une immense ou d'une infime quantité d'eau, en restant toujours extrêmement maniable sur le papier.

Z. D. - Mount Emei (c.1950)
C'est uniquement grâce à lui que l'artiste peut composer ses peintures en tirant parti des cinq teintes de l'encre de Chine :  le sec (jiao), le concentré (nong), l'épais (zhong), le clair (dan), le dilué (qing). Bien utilisées, ces cinq nuances peuvent à elles seules représenter toutes les matières, les couleurs, les lumières de ce monde..."

Le Mont Emei, dans la province du Sichuan, est la plus haute des 4 montagnes sacrées du bouddhisme en Chine. Elle est traditionnellement considérée comme bodhimanda, lieu de l'éveil.

Markus Hartel - Sans titre Une image et des mots.  Aborder le sujet des idées, c'est rapidement traiter de leur échange et de leur parta...