In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 5 mai 2024

Erwin Blumenfeld - Paris (1930)

Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe américain d'origine allemande Erwin Blumenfeld (1897-1969).

E.B. - Wet veil (1937)


dimanche 13 mars 2022

E. Boubat - Montmartre, Paris (1948)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe Édouard Boubat (1923-1999), un des grands maîtres de la photographie humaniste déjà présenté ici en avril 2021.
Les enfants qui s'aiment s'embrassent debout contre les portes de la nuit, écrivait Jacques Prévert, pour qui Boubat était un "correspondant de paix".

E. Boubat - Paris (1968)

Édouard Boubat s’intéresse aux gens, à leur vie, à leurs gestes ; il capture avec délicatesse l'intimité et la poésie des instants fugaces.
Remarquable pour sa capacité à révéler la beauté et la lumière dans les choses simples, son œuvre continue d’inspirer par son universalité et son regard bienveillant sur le monde.
Faire de jolies photos n'est pas mon problème, même si j'aime parfois montrer des bouquets de fleurs. Mais qu'est-ce que ça veut dire, montrer un bouquet de fleurs ? Ça veut dire que le photographe sait que, derrière, il a toute la misère du monde. À travers ce bouquet de fleurs, il va peut-être toucher quelque chose.

dimanche 23 octobre 2016

Jules Aarons - Paris (1950s)

Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe américain Jules Aarons (1921-2008), natif du Bronx, à New York, dont il a abondamment documenté la vie populaire.
Diplômé de l'Université de Boston en 1949, il part en 1954 à Paris pour y compléter ses études et obtenir un Doctorat en Physique.

J. Aarons - Lounging, Brooklyn (1950s)






Spécialiste internationalement reconnu dans le domaine de la propagation des ondes radio, il s'adonne également à la photographie et son travail fait aujourd'hui partie des collections permanentes de grandes institutions comme la Bibliothèque Nationale de Paris, le Musée des Beaux Arts de Boston et le MoMA de New York.

dimanche 3 janvier 2016

G.C. - L'Yerres, effet de pluie (1875)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres, deux tableaux de pluie,  du peintre impressionniste, et mécène, français Gustave Caillebotte (1848-1894), passionné comme Monet de jardinage et d'horticulture.
Après l'obtention d'une licence en droit, il entre en 1871 à l'atelier de Léon Bonnat où il rencontre Jean Béraud (qui fera l'objet d'une future publication). Il fait ensuite plusieurs voyages à Naples chez son ami Giuseppe de Nittis qui l'avait présenté à Degas. En 1873, il fait la connaissance de Monet.

G.C. - Paris, temps pluvieux (1878)
Issu d'une famille très fortunée et sans autre souci que celui de s'adonner à ses passions - peinture, nautisme, horticulture -, Caillebotte n'introduit aucun discours moral ni social dans son oeuvre.
Présenté au Salon de 1875, son tableau aujourd'hui le plus célèbre, Les raboteurs de parquet, est refusé par le jury au motif qu'il donne à voir quelque chose de trop trivial, une scène de la vie trop ordinaire pour mériter d'être représentée par une oeuvre d'art.

dimanche 4 mai 2014

Bruno Réquillart - Seascape 1 (1970s)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du français Bruno Réquillart (b.1947).
Après avoir documenté l'atmosphère libertaire soixante-huitarde, il se tourne vers la photographie plus conceptuelle d'objets du quotidien urbain. Ce sera le cas, par exemple, avec sa série Constats : poteaux, panneaux publicitaires, rideaux métalliques, troncs d'arbres......

B. Réquillart - Paris (1970s)



Il se tourne ensuite vers la peinture et en 1992 fait don à l'État de tous ses négatifs et tirages, comme l'avait fait avant lui, en 1979, Jacques-Henri Lartigue.
Il revient à la photographie au début des années 2000 en se consacrant principalement aux paysages parisiens.
"Certaines photographies, je ne sais plus lesquelles mais je me souviens de la sensation, sont nées d'un brusque retournement. Comme si une présence, dans mon dos, m'appelait : c'était une photo."

dimanche 16 novembre 2008

Tore Johnson - Paris (1950)

Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe suédois Tore Yngve Johnson (1928-1980), qui fut l'un des membres du collectif Ten photographers, créé en 1958. 
Mais auparavant, au début des années 50, Tore Johnson séjourne à Paris en compagnie d'autres photographes suédois ; et ces deux documents, au réalisme tout empreint de poésie, en sont un beau témoignage.

T. Johnson - Paris (1950)
Avant ce séjour parisien, à la fin des années 40 et donc avant qu'il ne devienne indépendant, il avait été l'assistant de deux de ses compatriotes : le grand photographe de presse Karl Werner Gullers - dont l'un des clichés fut choisi par Steichen pour sa monumentale exposition The Family of Man -, et Sten Didrik Bellander, figure majeure de la photographie suédoise qui fut lui-même assistant de Richard Avedon à l'occasion après guerre d'un séjour d'un an à New York.