In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
eiπ + 1 = 0
Affichage des articles dont le libellé est édouard boubat. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est édouard boubat. Afficher tous les articles

dimanche 13 mars 2022

E. Boubat - Montmartre, Paris (1948)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe Édouard Boubat (1923-1999) déjà présenté ici en septembre 2008.
Les enfants qui s'aiment s'embrassent debout contre les portes de la nuit, écrivait Jacques Prévert, pour qui Boubat était un "correspondant de paix".

E. Boubat - Paris (1968)

Faire de jolies photos n'est pas mon problème, même si j'aime parfois montrer des bouquets de fleurs. Mais qu'est-ce que ça veut dire, montrer un bouquet de fleurs ? Ça veut dire que le photographe sait que, derrière, il  a toute la misère du monde. À travers ce bouquet de fleurs, il va peut-être toucher quelque chose.

dimanche 18 avril 2021

Édouard Boubat - Paris (1948)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés d'Édouard Boubat (1923-1999).
C'est Picasso qui le convainc d'abandonner son métier de photograveur pour se consacrer, à partir de 1946, à ses propres photographies.
À partir de 1951 il travaille pour le magazine Réalités, pour lequel il parcourt le monde jusqu'en 1967, date à laquelle il devient photographe indépendant et rejoint l'agence Top-Rapho. Il va y côtoyer Robert Doisneau, Willy Ronis, Sabine Weiss...

E.B. - Lella, Paris (1946)
Finalement la photo est comme un baiser volé. Un baiser est toujours volé même si la jeune femme est consentante. La photo est volée, mais un peu consentante.
Amoureux et témoin des petits plaisirs du quotidien - c'est ce que nous en dit le photographe Jacques Kevers -, Édouard Boubat, qui a consacré sa vie à saisir le bonheur avec humour et tendresse, compte parmi les grands représentants de la photographie humaniste française.

JP4 ICI