In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
eiπ + 1 = 0
Affichage des articles dont le libellé est london. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est london. Afficher tous les articles

dimanche 18 juillet 2021

Kees Scherer - Seeking shells (1955)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe néerlandais Kees Scherer (1920-1993).

K. Scherer - London (1960s)

dimanche 12 janvier 2020

Cas Oorthuys - Calle Mayor, Madrid (1957)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe néerlandais Casparus Oorthuys (1908-1975).
"On rencontre sa destinée souvent par des chemins qu'on prend pour l'éviter", écrivait La Fontaine dans une de ses fables..
Rencontre ? Ou pas ? Un proverbe malinké nous avertit aussi que le chasseur rencontre le gibier là où ils n'ont pas pris rendez-vous.

Cas Oorthuys - London (1953)








Durant la guerre, Oorthuys a fait acte de résistance en élaborant de faux papiers, et en documentant les activités des troupes allemandes d'occupation ainsi que la famine de l'hiver 44-45, la Hongerwinter.

dimanche 24 novembre 2019

R.F. - The Americans
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés de Robert Frank (1924-2019), dont le nom a déjà été évoqué ici et qui vient de nous quitter au début de ce mois. Proche des artistes de la Beat Generation, il voulait, disait-il, réaliser un documentaire contemporain dont l'impact visuel le dispenserait de commentaires.
R.F. - The Americans

Il est justement célébré pour sa série The Americans, un projet dans lequel il s'était lancé sur les conseils de Walker Evans et pour lequel, de 1955 à 1957, il a sillonné l'Amérique avec femme et enfants. Robert Frank s'y distingue par la spontanéité d'une photographie qui capture l'essence de la vie et de la culture américaine des 50s et 60s, s'attachant le plus souvent à documenter la vie des marginaux et des laissés-pour-compte, notamment les afro-américains et les Amérindiens. Cette série de 84 clichés, qui est considérée comme ayant révolutionné l'art de la photographie documentaire, a fait l'objet d'une publication en France en 1958, sous le titre Les Américains.
"Of all the photographs in The Americans, I think there were only two or three photographs where I did talk to the person, but most of the time I was completely silent, walking through the landscape, through the city, and photographing and turning away. Well, that is my temperament, to be silent, just looking on..."

dimanche 8 août 2010

René Groebli - London (1949)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du suisse René Groebli (b.1927), pionnier de l'emploi du flou dans la représentation du mouvement, mais aussi du dye-transfer cher à William Eggleston.
Il assoit sa réputation en 1939 avec sa série Magie der Schiene (Magie du rail) qui le place d'emblée parmi les photographes majeurs de l'après-guerre. Il achète son premier Leica, et passe trois mois à Paris où il rencontre Brassaï et Robert Frank.

René Groebli - London (1949)








En 1954, deux ans après avoir épousé Rita Dürmüller, il réalise sa très belle série Das Auge der Liebe (l'oeil de l'amour). 
Il y documente leur séjour à Paris, dans un hôtel du quartier Montparnasse, avec des clichés d'une émouvante et délicate sensualité. Loin, à mon avis, du travail qu'a pu proposer le japonais Nobuyoshi Araki avec le Sentimental Journey consacré à sa femme Yoko, et avec lequel certains critiques ont voulu établir un parallèle à mon sens trop hâtif.
Pourtant, à Zurich où le Neue Zürcher Zeitung (NZZ) parle de pornographie, les photos font scandale. Le puritanisme calviniste coule en Suisse des jours heureux.

JP4 ICI