In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 11 avril 2021

R.G. - série L'oeil de l'amour (1952)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe suisse René Groebli, présenté sur ce blog le 8 août 2010. Ayant étudié à l’École des Arts et Métiers de Zurich, Groebli a commencé sa carrière dans la photographie documentaire, comme avec ses reportages dans l’industrie ferroviaire. Sa série Rail Magic (1949) est emblématique de cette période, avec ses jeux de lumière et de mouvement qui rendent hommage à l'esthétique industrielle.

R.G. - série L'oeil de l'amour
Mais Groebli s'est rapidement tourné vers une photographie plus artistique et expérimentale, explorant des thèmes comme l'intimité et le passage du temps. Son travail le plus connu, L'Œil de l'Amour (1954), évoqué justement dans la publication d'août 2010 et dans lequel il immortalise son épouse Rita, capture avec tendresse des moments de la vie de couple dans une série intime et poétique, évoquant les textures et les émotions du quotidien amoureux.

dimanche 8 août 2010

René Groebli - London (1949)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du suisse René Groebli (b.1927), pionnier de l'emploi du flou dans la représentation du mouvement, mais aussi du dye-transfer cher à William Eggleston.
Il assoit sa réputation en 1939 avec sa série Magie der Schiene (Magie du rail) qui le place d'emblée parmi les photographes majeurs de l'après-guerre. Il achète son premier Leica, et passe trois mois à Paris où il rencontre Brassaï et Robert Frank.
René Groebli - London (1949)

En 1954, deux ans après avoir épousé Rita Dürmüller, il réalise sa très belle série Das Auge der Liebe (l'oeil de l'amour). 
Il y documente leur séjour à Paris, dans un hôtel du quartier Montparnasse, avec des clichés d'une émouvante et délicate sensualité. Certains critiques ont voulu établir un parallèle avec le Sentimental Journey du Japonais Nobuyoshi Araki, consacré lui aussi à sa femme Yoko. Pour ma part je trouve ce rapprochement un peu hâtif : Araki me semble dépourvu de la finesse, de la pudeur et de la justesse émotionnelle que je perçois chez Groebli. Mais ce n’est là que mon sentiment.
À Zurich pourtant, où le Neue Zürcher Zeitung (NZZ) parle de pornographie, les photos font scandale. Le puritanisme calviniste coule en Suisse des jours heureux.

René Maltête -  La majorité Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe français René Maltête (1930-2000). Né à Lamballe en Bre...