In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 14 juin 2020

Odeith - Hyena man (2019)
Le vide-grenier du dimanche. Les grands artistes sont ceux qui imposent à l'humanité leur illusion particulière, disait Maupassant.

Odeith - Huge spider (2018)










Deux oeuvres anamorphiques du street-artist portugais Sergio Odeith (b.1976), une technique hérité des travaux sur la perspective du grand peintre et mathématicien florentin Piero della Francesca (c.1415-1492).
Un des exemples les plus fameux d'anamorphose figure sur le tableau de Hans Holbein, Les ambassadeurs (1533), publié sur ce blog en mars 2012. 
Et pour en savoir plus sur le travail d'Odeith, c'est ICI.

samedi 3 mars 2012

Hans Holbein le Jeune - Les Ambassadeurs (1533)

Une image et des mots. Vanitas vanitatum... Où l'on apprend que Patrick Poivre d'Arvor brigue un fauteuil à l'Académie Française.

Cet homme de télévision, qui pendant près de 30 ans nous a présenté l'actualité du monde avec des minauderies de mirliflore érotomane, accusé de truquages dans son métier de journaliste (la fausse interview de Castro, le faux garde-du-corps de Saddam Hussein, ICI), accusé de plagiat dans son métier d'écrivain (sa biographie d'Hemingway, ICI), condamné en appel à une peine de prison avec sursis pour recel d'abus de bien sociaux (affaire Botton, ICI) a tout de même été fait chevalier de la Légion d'Honneur, élevé au grade de commandeur dans l'ordre des Arts et des Lettres, et est également officier de l'ordre national du Mérite.
Cet homme donc, qui mieux que quiconque sait ses faiblesses et sa vanité - cet hommage d'un imbécile aux qualités d'un âne très intime, disait Ambrose Bierce -, n'estime visiblement pas être indigne de tous ces honneurs puisqu'il en brigue un surcroît, en venant aujourd'hui, sans aucune honte, prétendre mériter l'immortalité.... Formidable !

Lire, au sujet de ce tableau de Hans Holbein que j'ai choisi pour illustrer ce billet - et à propos de sa fameuse anamorphose -, ce qu'en dit Roger Caillois dans son ouvrage Au coeur du fantastique (1965). Lacan aussi l'avait commenté, mais bon...., Lacan.

JP4 ICI