In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
eiπ + 1 = 0
Affichage des articles dont le libellé est gustav wunderwald. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est gustav wunderwald. Afficher tous les articles

dimanche 6 septembre 2009

Gustav Wunderwald - Untitled
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de Gustav Wunderwald (1882-1945) dont le nom est associé par les historiens de l'art à ce mouvement né pendant la République de Weimar que l'on a appelé Nouvelle Objectivité, (Neue Sachlichkeit en allemand).
Dans une Europe fragilisée par la Grande Guerre et rongée par la misère et la corruption, les représentants de ce courant réaliste vont s'attacher à dépeindre avec cynisme et crudité la Berlin décadente de l'entre-deux-guerres, ou bien - c'est le cas de Wunderwald -, la sobriété désolée de ses quartiers ouvriers.

G. W. - Pont à Spandau (1927)




Je m'intéresse aux choses les plus tristes, elles me concernent. Moabit et Wedding sont les quartiers qui me bouleversent le plus, ce dépouillement, cette désolation si intéressante... (cité par Sergiuz Michalski dans son ouvrage Nouvelle Objectivité - La peinture allemande des années 20, publié en français chez Taschen en 1994).
Avec la montée des nationalismes et l'arrivée d'Hitler au pouvoir en 1933, la plupart des artistes de la Nouvelle Objectivité, considérés dès lors comme des dégénérés, va s'exiler. À partir de 1935, dix ans après sa naissance, le mouvement s'éteint.

JP4 ICI