In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
eiπ + 1 = 0

dimanche 6 janvier 2013

J.W. Godward - Lycinna (1918)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre anglais John William Godward (1861-1922).
Les artistes maudits, moqués par la critique et ignorés du public, n'ont jamais manqué et le 19e siècle ne fait pas exception.

J.W.G. - Dolce far niente (1904)

À l'époque de Godward, malheureusement, le néoclassissisme passait de mode, et les faveurs nouvelles allaient aux courants modernistes. 
Les feux étaient braqués sur les dadaïstes, sur Picasso et sur Matisse ; les critiques raillaient ses magistrales représentations de la femme à la mode gréco-romaine : des "Victoriennes en toge".
The world is not big enough for me and a Picasso, écrivit-il sur la lettre laissée à son suicide.
Sa famille, qui le dépréciait tout autant, a détruit après sa mort tous ses papiers, documents, et photographies ; il ne reste de lui aucun portrait.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

JP4 ICI