In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
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dimanche 11 avril 2021

R.G. - série L'oeil de l'amour (1952)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe suisse René Groebli, présenté sur ce blog le 8 août 2010.

R.G. - série L'oeil de l'amour
ML15

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dimanche 4 avril 2021

William Hawkins - Untitled
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre afro-américain William Hawkins (1895-1990), originaire de Colombus, dans l'Ohio, où il a travaillé presque toute sa vie comme homme à tout faire, ce que les bordelais appellent un Michel Morin.

W.H. - Food Bar (1980)

Entièrement autodidacte, il a produit une oeuvre au trait souvent enfantin, étrangère aux règles académiques et aux écoles contemporaines, signant le plus souvent ses toiles sur toute leur largeur de son nom et de sa date de naissance.

samedi 3 avril 2021

(A/U)
Une image et des mots. Éloge de la légèreté avec cette belle photo d'Einstein avec sa belle-fille Margot à l'ouverture de la Foire de New York en 1939, à Flushing Meadows.. Je l'associerai à quelques mots du chantre du Gai savoir, Nietzsche ; ils sont extraits du Voyageur et son ombre (1879) :

Il y a un mépris hypocrite de toutes les choses qu’en fait les hommes regardent comme les plus importantes, de toutes les choses prochaines.
On dit, par exemple : « On ne mange que pour vivre »,– mensonge exécrable, comme celui qui parle de la procréation des enfants comme du dessein propre de toute volupté.
Au rebours, la grande estime des « choses importantes » n’est presque jamais entièrement vraie : quoique les prêtres et les métaphysiciens nous aient accoutumés en ces matières à un langage hypocritement exagéré, ils n’ont pas réussi à changer le sentiment qui n’attribue pas à ces choses importantes autant d’importance qu’à ces choses prochaines méprisées.
[…..] Socrate déjà se mettait de toutes ses forces en garde contre cette orgueilleuse négligence de l’humain au profit de l’homme, et aimait, par une citation d’Homère, à rappeler les limites et l’objet véritable de tout soin et de toute réflexion :
« C’est, disait-il, et c’est seulement ce qui chez moi m’arrive en bien et en mal ».
Épicure, l’homme qui calma les âmes de l’antiquité finissante, eut cette vue admirable, si rare à rencontrer aujourd’hui encore, que, pour le repos de la conscience, la solution des problèmes théoriques derniers extrêmes n’est pas du tout nécessaire.

dimanche 28 mars 2021

Y. Kurnosov - Portrait 1

Deux clichés du russe Yura Kurnosov, dont je ne sais pas encore grand chose sinon qu'il vit à Moscou, et qu'il cite Richard Avedon et Irving Penn parmi ses influences. 
Je l'ai découvert par hasard avec quelques natures mortes aussitôt archivées, mais ce sont surtout ses portraits que j'apprécie particulièrement.

Y. Kurnosov - Portrait 2









Ses modèles ne sont pas professionnels, ce sont des gens ordinaires chez qui les attitudes, le visage, le regard, nous font partager - imaginer peut-être aussi, mais peu importe au fond -, un vécu d'une profonde densité. "Voir le visage, c'est parler du monde", dit Emmanuel Levinas.

TC1
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dimanche 21 mars 2021

Wout Schram
Femme assise à la fenêtre

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre néo-réaliste hollandais Wout Schram (1895-1987), déjà présenté ici en mai 2019. Il a été formé à la Rijksacademie d'Amsterdam.

W.S. - Nu à la fenêtre (1931)

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