ST1 |
In girum imus nocte et consumimur igni
dimanche 22 novembre 2020
samedi 21 novembre 2020
R. Mutter - The wasteground wanderer |
Une image et des mots. Diplômé de la Glasgow School of Art, imprégné par l'atmosphère des chantiers navals autrefois prospères et aujourd'hui sinistrés, l'écossais Ryan Mutter (b.1978) rend compte de l'héritage industriel britannique et de sa connexion avec la mer.
Sait-on jamais ce que c'est. Ce va-et-vient aux abîmes est un trajet solitaire. Ceux qui remontent de ces gouffres se sont cherchés sans se rejoindre. Seule, la cruauté du jour rassemble leur troupeau errant. Ils renaissent douloureusement et se retournent : la nuit a effacé la trace de leurs pas. Les ivresses, si contagieuses, sont incommunicables.
Antoine Blondin, Un singe en hiver (1959)
dimanche 15 novembre 2020
Arthur Tress - Shadow serie |
Il a commencé la photographie dans les années 1950, influencé par son enfance passée à New York et par ses études d'art et de philosophie, ce qui l'a poussé à explorer la photographie comme un moyen de documenter des rituels et des coutumes sociales.
Au début de sa carrière, Tress se consacre à la photographie documentaire, mais il développe ensuite un style personnel plus symbolique et surréaliste.
Ses œuvres les plus emblématiques figurent dans ses séries comme Dream Collector (1972), où il crée des mises en scène inspirées par les rêves et les cauchemars des enfants. Ces photographies montrent souvent des images fantastiques, inquiétantes et oniriques, qui questionnent les thèmes de l’enfance, des peurs subconscientes, et de la société. Son travail explore également la sexualité, l’identité, et la fragilité humaine dans un monde marqué par des tensions sociales et culturelles.
La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère, dirait un proverbe latin médiéval...
En utilisant des jeux d'ombres, de reflets et de distorsions visuelles - comme dans ces deux clichés extraits de sa série Shadow (1975 -, Arthur Tress crée un univers visuel unique, à la frontière entre le documentaire et le rêve, qui évoque souvent des ambiances psychologiques profondes et complexes.
dimanche 8 novembre 2020
Ray Metzker - Atlantic City (1966) |
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe américain Ray Metzker (1931-2014).
"La rue est une scène privilégiée d'interactions humaines. D'abord j'observe minutieusement tout ce qui s'y passe, l'appareil tourné vers le sol. Puis je le relève et m'intéresse au mouvement, au flot d'hommes et de femmes qui apparaissent et disparaissent, à cette pulsation."
R.M. - Chicago (1957) |
Profondément influencé par ses études au Chicago Institute of Design, où il fait ses classes auprès des maîtres de la photographie américaine que sont Harry Callahan et Aaron Siskind, Metzker est une figure majeure de la photographie expérimentale : montages, juxtapositions, expositions multiples...., "ce n'est pas le médium qui a des limites, mais l'imagination de l'artiste".
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