In girum imus nocte et consumimur igni

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samedi 21 novembre 2020

R. Mutter - The wasteground wanderer
Une image et des mots. Diplômé de la Glasgow School of Art, imprégné par l'atmosphère des chantiers navals autrefois prospères et aujourd'hui sinistrés, l'écossais Ryan Mutter (b.1978) rend compte de l'héritage industriel britannique et de sa connexion avec la mer.

Sait-on jamais ce que c'est. Ce va-et-vient aux abîmes est un trajet solitaire. Ceux qui remontent de ces gouffres se sont cherchés sans se rejoindre. Seule, la cruauté du jour rassemble leur troupeau errant. Ils renaissent douloureusement et se retournent : la nuit a effacé la trace de leurs pas. Les ivresses, si contagieuses, sont incommunicables.
Antoine Blondin, Un singe en hiver (1959)

samedi 2 novembre 2019

Olga Suarez - Tais-toi et pédale
Une image et des mots. Un collage d'Olga Suarez, qu'après quelques torpides divagations de fin de journée j'associe à une phrase de l'épatant Antoine Blondin, grand amoureux du vélo. Elle est extraite de L'humeur vagabonde (1955).

"Un jour nous abattrons les cloisons de notre prison, nous parlerons à des gens qui nous répondront, le malentendu se dissipera entre les vivants, les morts n'auront plus de secrets pour nous.
Un jour nous prendrons des trains qui partent 
".

samedi 16 février 2013

Hal Morey - Grand Central Terminal (1929)
Une image et des mots. Voici pour son centenaire un beau cliché du Grand Central Terminal, un des édifices les plus remarqubles de New York, conçu par les cabinets d'architectes Reed & Stem et Warren & Wetmore, et ouvert en février 1913.
Les mots pour l'accompagner sont d'Antoine Blondin, extraits de L'humeur vagabonde.

Un jour nous abattrons les cloisons de notre prison ; nous parlerons à des gens qui nous répondront ; le malentendu se dissipera entre les vivants ; les morts n'auront plus de secrets pour nous. Un jour nous prendrons des trains qui partent.

JP4 ICI