In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 18 août 2019

Burke Uzzle
M. Luther  King funeral (1968)

Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photojournaliste américain Burke Uzzle (b. 1938). Le premier a été pris lors des funérailles de Martin Luther King, le second - célébrissime -, a été pris lors du Festival de Woodstock, qui s'est tenu dans la petite localité de Bethel, État de New York, du 16 au 18 août 1969, il y a donc exactement 50 ans. Trois jours de paix et de musique, comme l'annonce l'iconique logo dessiné alors - pour 15 dollars -, par Arnold Skolnick.

B.U. - Woodstock Festival (1969)

Dans les années 60 Burke Uzzle devient le plus jeune photographe engagé en exclusivité par le légendaire Life Magazine, puis il entre à la non moins mythique agence Magnum dont il devient président à la fin des années 70.

BP1

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samedi 17 août 2019

Jaime Zapata - El encuentro (2007)
Une image et des mots. "El Encuentro" (2007) est une huile sur toile du peintre équatorien Jaime Zapata, qui nous donne à voir la rencontre entre l’Ancien et le Nouveau Monde.
Après sa découverte par Colomb en 1492, ce fut l’époque de la Conquista (16e siècle) qui a vu la civilisation occidentale s'imposer par la violence et l’oppression. Les lignes qui suivent sont extraites de l'ouvrage d'Eduardo Galeano, Las venas abiertas de America Latina (Les veines ouvertes de l'Amérique latine), publié en 1971.

- En realidad no fue prohibida sino bendita (la esclavización de los indios) : antes de cada entrada militar, los capitanes de conquista debían leer a los indios, ante escribano público, un extenso y retórico Requerimiento que los exhortaba a convertirse a la santa fe católica: "Si no lo hiciéreis, o en ello dilación maliciosamente pusiéreis, certifícoos que con la ayuda de Dios yo entraré poderosamente contra vosotros y vos haré guerra por todas las partes y manera que yo pudiere, y os sujetaré al yugo y obedencia de la iglesia et de Su Majestad y tomaré vuestras mujeres y hijos y los haré esclavos, y como tales los venderé, y dispondré de ellos como Su Majestad mandare, y os tomaré vuestros bienes y os haré todos los males y daños que pudiere..."

***

- En fait il ne fut pas prohibé (l'esclavage des Indiens) mais béni : avant chaque entrée militaire,
les capitaines conquérants devaient lire aux Indiens, devant greffier, une longue mise en demeure emplie de rhétorique qui les exhortait à se convertir à la sainte foi catholique: "Si vous refusez, ou temporisez par malice, je vous certifie qu'avec l'aide de Dieu je vous attaquerai de toutes nos forces, je vous ferai une guerre sans merci et par tous les moyens, je vous soumettrai au joug et à l'obéissance de l'Église et de Sa Majesté, je m' emparerai de vos femmes et de vos enfants et les réduirai en esclavage, pour les vendre et en disposer comme il plaira à Sa Majesté, et je prendrai vos biens et vous ferai tout le mal que je pourrai..."
AS1
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dimanche 11 août 2019

Alfred Sisley - La prairie (1875)
 Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre et graveur anglais Alfred Sisley (1839-1899), figure majeure du mouvement impressionniste, né en France où il vivra toute sa vie si l'on fait exception des trois années passées à Londres où ses parents l'envoient pour qu'il y étudie le commerce.
Formé à l'école des Beaux-Arts de Paris dans l'atelier de Charles Gleyre.

A.S. - Un soir à Moret (1888)



Il se lie alors d'amitié avec Monet, Renoir, et le trop tôt disparu Jean Frédéric Bazille, mort en héros à l'âge de 28 ans lors du conflit franco-prussien.
En 1863, les quatre amis s'éloignent de Charles Gleyre et de sa conception du paysage pour aller travailler en plein air à Fontainebleau, à Barbizon, ou encore à Marlotte. Ils cherchent à capturer de manière réaliste les effets éphémères de la lumière naturelle, et Sisley abordait la peinture avec une sensibilité unique ; son approche se caractérisait par une fascination pour les jeux de lumière et les reflets changeants de la nature. Sa peinture a ainsi contribué à redéfinir la manière dont on percevait et représentait le paysage, marquant ainsi une étape importante dans l'histoire de l'art.

dimanche 4 août 2019

Issei Suda - Zangiku Blues 5 (1972)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe japonais Issei Suda (1940-2019), venu à la photo par le théâtre, en documentant le travail de la troupe d'avant-garde Tenjo Sajiki.

I. Suda - Ginza, Chuo-ku, Tokyo
(1984)













Le travail de Suda, imprégné par son expérience du théâtre Nô et qui mêle le réel à l'irréel, trouve son origine dans ce mouvement appelé Kompora (un mot dérivé de la translittération japonaise de "Contemporary photographers").
Témoigner du quotidien ordinaire par des compositions simples et directes ; ainsi ce beau cliché, pris dans une rue de Tokyo, qui fait partie de sa série "Human memory".
CG1
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Markus Hartel - Sans titre Une image et des mots.  Aborder le sujet des idées, c'est rapidement traiter de leur échange et de leur parta...