In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 4 août 2019

Issei Suda - Zangiku Blues 5 (1972)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe japonais Issei Suda (1940-2019), venu à la photo par le théâtre, en documentant le travail de la troupe d'avant-garde Tenjo Sajiki.

I. Suda - Ginza, Chuo-ku, Tokyo
(1984)
Le travail de Suda, nourri par son expérience du théâtre Nô et son attachement aux traditions japonaises, oscille entre le réel et l’irréel, entre la photographie documentaire et une forme de surréalisme discret.
Proche du mouvement Kompora - abréviation de "Contemporary photographers" -, il revendique une approche simple et directe pour témoigner du quotidien le plus ordinaire. Pourtant, ses cadrages, son noir et blanc souvent très contrasté, font de cet ordinaire le théâtre de scènes troublantes et souvent poétiques. Il disait chercher des « moments ordinaires au bord de l’anormal ».  Ainsi, cette image prise dans une rue de Tokyo, issue de sa série Human Memory, où une scène banale s’ouvre soudain à une lecture plus étrange, presque irréelle ; comme si l’objectif avait capté non seulement l’apparence du monde, mais aussi ce qui, en lui, se dérobe.

PS3 ICI