In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
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dimanche 9 novembre 2014

David Seymour - Lodz (1938)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe américain d'origine polonaise David Seymour (1911-1956). Né Dawid Szymin à Varsovie, il grandit en Pologne et en Russie avant de s'installer à Leipzig en 1929, puis à Paris en 1931, pour étudier l'art et la photographie.

D. Seymour - Essen (1947)

Il y travaille pour le magazine Regards, de sensibilité communiste et proche du Front Populaire, qui avec le magazine Vu lance le photojournalisme en France. C'est là qu'il rencontre Robert Capa et Henri Cartier-Bresson, avec qui il fondera quelques années plus tard, en 1947, l'agence Magnum.
Nous essayons seulement de raconter une histoire. Laissons les effets aux peintres du 17ème. Nous devons dire, révéler, montrer les visages qui ont faim et les terres meurtries, tout se qui peut remuer un peu ceux qui se sentent bien.
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dimanche 2 novembre 2014

Frits Thaulow - Moulin à eau (1892)
Le vide grenier du dimanche. Deux oeuvres d'un autre scandinave, le peintre et graveur norvégien Frits Thaulow (1847-1906), et encore de l'eau - inouïe.
Considéré comme l'un des grands précurseurs de la peinture naturaliste norvégienne, il est formé à l'Académie des Beaux-Arts de Copenhague.

Frits Thaulow - La Dordogne (1901)




Il voyage ensuite en Allemagne et en France, où il sera influencé par le travail de Jules Bastien-Lepage et par les peintres de l'école de Barbizon ; il rencontre également Rodin en 1892 avec qui il va nouer une solide amitié.
Frits Thaulow a été l'un des premiers artistes à peindre à Skagen, un petit village de pêcheurs dans le nord du Jutland danois ; ce village allait devenir célèbre à partir de 1870, en devenant le lieu de rencontre, et de travail, de nombreux peintres scandinaves que l'on désigne aujourd'hui comme les peintres de Skagen.
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samedi 1 novembre 2014

Une image et des mots. Il y a dans l'aberrante beauté du "flamenco" (avec beaucoup de guillemets) d'Israel Galván, fragments de danse dans la danse, un je-ne-sais-quoi qui fait penser au monde de Beckett, des "lambeaux regagnés sur le néant complet", pour reprendre les mots d'Artaud dans l'une de ses lettres à Jacques Rivière. "Lorsque je peux saisir une forme, dit encore Artaud dans cette même lettre, je la fixe, dans la crainte de perdre toute pensée"... Ici

La Curva, au Festival de Jerez en 2012

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dimanche 26 octobre 2014

J.R.S. Stanhope - Penelope (1864)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre préraphaélite anglais John Roddam Spencer Stanhope (1829-1908). Considéré comme un préraphaélite de la deuxième vague menée à partir de 1860 par Dante Gabriel Rossetti et davantage marquée par la Renaissance italienne, son travail est aussi étudié dans le contexte de l'Esthétisme et du Symbolisme anglais.

J.R.S. Stanhope - The gentle music
(1873)
Il suit à Oxford l'enseignement de George Frederic Watts dont il devient l'assistant et avec qui il va voyager en Italie et en Asie Mineure.
Il s'installera d'ailleurs définitivement à Florence en 1880, où sa nièce et élève Evelyn de Morgan lui rendra régulièrement visite.
Le second tableau, dont le titre complet est The gentle music of a bygone day, a été inspiré par un poème de William Morris, The Earhtly Paradise.

HB3 ICI