AJ1 |
In girum imus nocte et consumimur igni
dimanche 15 juin 2014
dimanche 8 juin 2014
Paul Guigou - La lavandière (1860) |
Il peint sa lavandière à l'âge de 26 ans. Il nous la montre de dos, et légèrement en plongée; on ne voit pas le ciel ni le soleil, mais on en voit la chaleur qui pèse sur son dos.
samedi 7 juin 2014
Linn Heidi Stokkedal - The escape (2013) |
Pour aller avec ce cliché de la norvégienne Linn Heidi Stokkedal (b.1989), je choisis ces quelques mots de Jankélévitch (1903-1985), extraits de son Le je-ne-sais-quoi et le presque rien (1980).
"Tout à l’heure, il sera trop tard, car cette heure-là ne dure qu’un instant.
Le vent se lève, c’est maintenant ou jamais.
Ne perdez pas votre chance unique dans toute l’éternité, ne manquez pas votre unique matinée de printemps."
"Tout à l’heure, il sera trop tard, car cette heure-là ne dure qu’un instant.
Le vent se lève, c’est maintenant ou jamais.
Ne perdez pas votre chance unique dans toute l’éternité, ne manquez pas votre unique matinée de printemps."
Comme l'a dit l'auteur américain de bandes dessinées Bil Keane (The Family Circus) : "Yesterday is the past, tomorrow is the future, but today is a gift. That's why it's called the present."
dimanche 1 juin 2014
Paul-Élie Ranson - La chambre bleue (1891) |
Natif de Limoges, il y intègre en 1877 l'École des Beaux-Arts Appliqués, puis part en 1884 étudier quelques temps à l'École nationale supérieure des arts décoratifs, pour finir son apprentissage, jusqu'en 1891, à l'Académie Julian.
Il fait partie, avec Sérusier, Bonnard, Vuillard, des fondateurs en 1888 du groupe des Nabis, où son surnom sera "le Nabi plus japonard que le Nabi japonard" (le "Nabi japonard" étant Pierre Bonnard).
Il se distingue rapidement comme le plus curieux du groupe, passionné par la théosophie, la mythologie et l'occultisme... Sa peinture porte la marque de l'exhortation faite par Paul Gauguin à Paul Sérusier, lors d'une rencontre à Pont-Aven en 1888, à renoncer à vouloir imiter la réalité, à ne pas tenir compte des couleurs originales pour les exagérer ou leur substituer des couleurs plus pures et plus vives, à "abolir l'inutile complication des formes et des tons" (in Gauguin et l'école de Pont-Aven, de W.Jaworska, 1971).
dimanche 25 mai 2014
Burt Glinn - Earl Bostic (1960) |
Puis, devenu photographe indépendant, il rencontre Robert Capa et intègre en 1951 l'agence Magnum.
Les deux photos que j'ai choisies font partie de son travail sur la scène Beat de New York et de San Francisco au tournant des années 50 à 60.
Sur la première, Earl Bostic joue aux échecs avec son trompettiste pendant une pause au Blackhawk, en 1960; derrière le rideau, le soleil se lève....
Burt Glinn - Helen Frankenthaler, NYC (1957) |
"Une des choses qu'Henri Cartier-Bresson m'a enseignées, c'est la différence fondamentale entre invention et découverte. L'ampoule est une invention, l'électricité est une découverte. Ton travail consiste à découvrir, et pas à inventer, et tu ne dois jamais avoir de préjugés sur ce que tu vas découvrir. Ce qui est important c'est de découvrir une certaine vérité dans une situation donnée et d'avoir son propre point de vue."
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