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JB1 |
In girum imus nocte et consumimur igni

eiπ + 1 = 0
samedi 17 novembre 2012
dimanche 11 novembre 2012
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K. Matsubayashi - Lune d'automne |
Ce style de peinture japonaise était très influencé par la tradition lettrée chinoise des peintres érudits (wenrenhua). Apparue à l'époque d'Edo (1603-1868), elle était pratiquée principalement par des artistes amateurs, des intellectuels et des poètes qui privilégiaient une approche personnelle et expressive plutôt qu'académique.
Je crois qu'une feuille d'herbe est à la mesure du labeur des étoiles, écrivait Walt Whitman.
dimanche 4 novembre 2012
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Bill Rauhauser - Kresge Court, Detroit (1970s) |
Sa vocation pour la photographie est née en 1947 précisément, à l'occasion d'une exposition à New York consacrée à Henri Cartier-Bresson et à la lecture dans le fascicule de présentation d'une citation du français :
"La photo n'est pas un passe-temps. L'art réside dans la manière de voir".
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B.R. - Three on a bench, Detroit (1952) |
Trois ans plus tard, Edward Steichen était de passage à Detroit pour y promouvoir la formidable expo "The Family of Man", qui devait être présentée en 1955 au MoMA de New York.
À cette occasion il invita les photographes locaux à présenter leur travail, et c'est ce cliché de Rauhauser, "Three on a bench" qui fut choisi pour être incorporé à l'exposition itinérante qui allait être vue par 9 millions de visiteurs. The rest is history...
À cette occasion il invita les photographes locaux à présenter leur travail, et c'est ce cliché de Rauhauser, "Three on a bench" qui fut choisi pour être incorporé à l'exposition itinérante qui allait être vue par 9 millions de visiteurs. The rest is history...
samedi 3 novembre 2012
Une image et des mots. J'ai découvert par hasard ce petit film d'animation, ICI, qui bien sûr, et malgré une tonalité sans doute plus proche de Kafka que de Borges, évoque immédiatement les aberrations spatiales d'Escher.
À quelle connaissance de l'espace et de l'objet notre perception nous permet-elle d'accéder ? Nous savons que ces moines ne gravissent ni ne descendent cet escalier impossible, inspiré du triangle paradoxal de Penrose, mais peut-on le "voir" ? Peu importe ; c'est à l'infini et à l'idée de l'éternel retour qu'Escher nous confronte.
« Le temps peut-il être enclos dans le mouvement nécessaire d’une liaison logique? » s’interrogeait le philosophe mathématicien - et marxiste - Pierre Raymond ("La résistible fatalité de l'histoire",1982)
Pour aller plus loin dans la réflexion à laquelle invite le travail du graveur hollandais, un livre de Douglas Hofstadter ("Gödel, Escher, Bach", 1979) ICI.
Plus qu'une mise en relation des mathématiques, des arts, et de la musique, il s'agit ici d'étudier dans quels mécanismes neurologiques cachés la cognition trouve son origine.
Et, pour découvrir l'oeuvre d'Escher, c'est ICI.
“Et si un jour ou une nuit, un démon se glissait furtivement dans ta plus solitaire solitude et te disait : ” Cette vie, telle que tu la vis et l’a vécue, il te faudra la vivre encore une fois et encore d’innombrables fois; et elle ne comportera rien de nouveau, au contraire, chaque douleur et chaque plaisir et chaque pensée et soupir et tout ce qu’il y a dans ta vie d’indiciblement petit et grand doit pour toi revenir, et tout suivant la même succession et le même enchaînement – et également cette araignée et ce clair de lune entre les arbres, et également cet instant et moi-même. Un éternel sablier de l’existence est sans cesse renversé, et toi avec lui, poussière des poussières !”
Friedrich Nietzsche, Le Gai Savoir
"Nous reviendrons avec le cours des choses réversibles, avec la marche errante des saisons, avec les astres se mouvant sur leurs routes usuelles [...]
[...] et les signes qu'aux murs retrace l'ombre remuée des feuilles en tous lieux, nous les avions déjà tracés."
Saint-John Perse, Vents
À quelle connaissance de l'espace et de l'objet notre perception nous permet-elle d'accéder ? Nous savons que ces moines ne gravissent ni ne descendent cet escalier impossible, inspiré du triangle paradoxal de Penrose, mais peut-on le "voir" ? Peu importe ; c'est à l'infini et à l'idée de l'éternel retour qu'Escher nous confronte.
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Escher - Ascending and descending (lithographie 1960) |
Pour aller plus loin dans la réflexion à laquelle invite le travail du graveur hollandais, un livre de Douglas Hofstadter ("Gödel, Escher, Bach", 1979) ICI.
Plus qu'une mise en relation des mathématiques, des arts, et de la musique, il s'agit ici d'étudier dans quels mécanismes neurologiques cachés la cognition trouve son origine.
Et, pour découvrir l'oeuvre d'Escher, c'est ICI.
“Et si un jour ou une nuit, un démon se glissait furtivement dans ta plus solitaire solitude et te disait : ” Cette vie, telle que tu la vis et l’a vécue, il te faudra la vivre encore une fois et encore d’innombrables fois; et elle ne comportera rien de nouveau, au contraire, chaque douleur et chaque plaisir et chaque pensée et soupir et tout ce qu’il y a dans ta vie d’indiciblement petit et grand doit pour toi revenir, et tout suivant la même succession et le même enchaînement – et également cette araignée et ce clair de lune entre les arbres, et également cet instant et moi-même. Un éternel sablier de l’existence est sans cesse renversé, et toi avec lui, poussière des poussières !”
Friedrich Nietzsche, Le Gai Savoir
"Nous reviendrons avec le cours des choses réversibles, avec la marche errante des saisons, avec les astres se mouvant sur leurs routes usuelles [...]
[...] et les signes qu'aux murs retrace l'ombre remuée des feuilles en tous lieux, nous les avions déjà tracés."
Saint-John Perse, Vents
dimanche 28 octobre 2012
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C.M. - KKK, Columbia, South Carolina (1952) |
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe gréco-américain Constantine Manos (b.1934), collaborateur de nombreux magazines dont Life et membre de l'agence Magnum Photo.
Au lycée il fait partie du club photo et devient à 19 ans le photographe officiel du Boston Symphony Orchestra dans sa résidence d'été de Tanglewood ; ce travail fera l'objet de sa première publication : Portrait of a symphony.
Diplômé en 1955 de l'Université de Caroline du Sud en littérature anglaise, il fait son temps dans l'armée puis part s'installer à New York où il va rapidement collaborer avec divers magazines.
De 1961 à 1964, il vit en Grèce, et c'est pendant cette période qu'il rejoint l'agence Magnum dont il deviendra membre à part entière en 1965, dès son retour aux États-Unis.
L'année 1995 voit la publication de son travail en couleur sur les américains, American Color, qui fera l'objet d'une future publication.
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