In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 1 avril 2012

N. Rockwell - Road block (1949)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de l'illustrateur américain Norman Rockwell (1894-1978), connu pour ses représentations chaleureuses et nostalgiques de la culture et de la vie américaines. Natif de New York, il manifeste un intérêt pour l'art dès son plus jeune âge et commence sa carrière d'illustrateur dans des publications telles que The Saturday Evening Post, dont il deviendra finalement l'illustrateur principal.
Les peintures de Rockwell donnent à voir des scènes de la vie quotidienne, des réunions de famille, des célébrations de vacances, des événements qui animent la vie des petites villes.
The commonplaces of America are to me the richest subjects in art.

N. R. - April fool girl (1948)
Parmi les plus célèbres, on peut aussi citer "Four freedoms" (1943) une série qui illustre le discours des quatre libertés du président Franklin D. Roosevelt, et "Rosie the Riveter" (1943), un portrait à l'usine d'une ouvrière riveteuse devenue un symbole emblématique de l'émancipation des femmes pendant la Seconde Guerre mondiale.
Norman Rockwell était aussi un militant des droits civiques et plusieurs de ses oeuvres ont abordé les questions d'inégalité raciale et de discrimination, comme par exemple "The problem we all live with" (1964), qui représente une enfant afro-américaine escortée sur le chemin de l'école par des Marshalls pendant la déségrégations des écoles du Sud.
L'héritage de N. Rockwell a profondément influencé la culture populaire et a fait de lui l'un des peintres américains les plus célèbres du XXe siècle.

dimanche 25 mars 2012

Beata Bieniak - Untitled (2009)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de l'artiste autodidacte Beata Bieniak, née en 1966 dans la petite ville polonaise de Poddebice où elle vit toujours.

B. Bieniak - Stationary traveler (2011)













Parmi ses influences, elle cite son compatriote Dariusz Klimczak, mais aussi Dali, de Chirico ou encore Magritte dont on sent nettement l'empreinte dans ce Stationary Traveler.
Son amour de la musique, de la poésie et de la peinture, transparaît quoiqu'il en soit dans l'atmosphère paisible et parfois gentiment surréaliste de ses photomontages.
GA1

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dimanche 18 mars 2012

H.O.Tanner - Christ walking on the water
(c.1907)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre afro-américain Henry Ossawa Tanner (1859-1937) à qui ses peintures d'inspiration religieuse valurent une réputation internationale. Originaire de Pittsburg il étudie à la Pennsylvania Academy of the Fine Arts, où il a notamment comme professeurs Thomas Eakins et William Merritt Chase, qui fera tôt ou tard l'objet d'une publication.

H. Tanner - The Annunciation (1898)

Puis, à l'âge de 32 ans, il part s'installer à Paris pour y suivre l'enseignement de l'académie Julian. Il y étudie la peinture de l'orientaliste - et portraitiste réputé - Benjamin Constant, et se lie d'amitié avec l'américain Eanger Irving Couse.
Art is to me an expression of the soul, not a profession. I believe in the power of art, in its mystery and its magic, in its eloquence and its message, and in its ability to transform human spirit and human life.
JB1

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samedi 17 mars 2012

Terence Davies - Of time and the city (2008)
Une image et des mots. L'image est tirée du film Of time and the city, le documentaire qu'a consacré le réalisateur Terence Davies à sa ville, Liverpool.
Les mots sont extraits du petit essai publié par Pierre Bergounioux chez Fata Morgana, avec des illustrations de Joël Leick : Les restes du monde (2010).

La face du monde a été bouleversée, voilà deux siècles, par les initiatives conjointes d'entrepreneurs anglo-saxons protestants et d'intellectuels français radicaux. Les uns ont inventé l'économie en vue du profit, introduit le calcul des chances pacifiques de gain pécuniaire dans l'activité productive, les autres institué l'égalité formelle assortie à l'exploitation rationnelle du travail salarié. La révolution industrielle pouvait commencer.
[.....]
L'activité sacrilège qui a éventré la terre pour en extraire le combustible et les minerais, lancé vers les cieux les hauts fourneaux et les cheminées, oppose à la destruction, à l'oubli, la même ténacité qu'elle a mise à asservir l'étendue, la matière. Trente ans après le démantèlement de la sidérurgie, le paysage se souvient. Le souvenir occupe le terrain, se confond avec lui parce que, à la différence des champs, du frêle habitat paysans, des temps agraires, la révolution industrielle a mordu profondément dans la chair du monde, opposé à la nature une culture matérielle qui lui empruntait sa roideur, sa puissance, ses permanences, [.....] De là ces aires fantomatiques, ces édifices blêmes, lavés de leur suie et de leur crasse par les pluies, rendus au vide et au silence mais non au néant.
LF1

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C.Ebbets - Lunch atop a skyscraper (1932) Une image et des mots. Pour aller avec ce cliché célébrissime, attribué à Charles Ebbets, voici q...